Après avoir lu ce livre, on comprend littéralement la richesse que représente la lecture. La valeur du livre est ici plus qu'explicite.
On est en Chine, sous le régime de Mao Zedong, dans les années 1970, et on suit le parcours de jeunes en "rééducation" car "ennemis du peuple" (ils sont fils de médecins et poètes et considérés comme des intellectuels car lycéens). Un régime qui méprise les intellectuels et la culture. Ils vont devoir apprendre à ne plus être des "réactionnaires" dans une Chine qui n'admet plus les livres jugés "bourgeois et réactionnaires".
Une fois que le contexte est posé, c'est à un braquage un peu particulier qu'on va assisté : l'objectif sera de dérober une valise pleine de livres. Ici le livre est littéralement comparé à un butin inestimable et difficile d'accès. Ce braquage un peu spécial peut les conduire en prison. Et ces livres serviront même à payer un médecin à la fin de l'histoire.
Dai Sijie nous propose ici une ode à la littérature, à la richesse des mots, aux bienfaits des livres, de ces récits qui sont une fenêtre sur le monde et que l'homme ! Et on ressort grandi de cette aventure humaine. On se rend compte que c'est une chance que nous avons en France de ne pas être privé de tous ces livres.
Un ouvrage d'utilité publique qui devrait être lu par tous les collégiens.