le 19 avr. 2016
Bird Box !
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Si tu pensais que les créatures surnaturelles allaient toujours surgir devant toi avec un bon vieux rugissement bien flippant, Bird Box de Josh Malerman est là pour te rappeler qu’un monstre qu’on ne peut même pas regarder est bien plus terrifiant… surtout quand il te pousse au suicide.
Le concept est aussi simple qu’angoissant : quelque chose rôde dehors. On ne sait pas ce que c’est. Ceux qui le voient sombrent instantanément dans la folie et s’éliminent eux-mêmes en mode gore express. La solution ? Vivre les yeux bandés, naviguer à l’aveugle, et espérer ne jamais croiser une de ces choses.
On suit Malorie, une femme qui tente de survivre avec ses enfants dans ce monde où le moindre coup d’œil peut être mortel. Son quotidien ? Se fier à ses oreilles, tenter de ne pas paniquer, et surtout, ne jamais, JAMAIS enlever son bandeau. Entre flashbacks sur la chute du monde et son voyage fluvial ultra-stressant vers un hypothétique refuge, la tension est constante.
Le gros point fort du roman ? Son ambiance suffocante. Malerman joue sur l’angoisse du non-vu et du non-dit avec une maîtrise redoutable. Chaque bruit devient une menace, chaque instant est une lutte contre l’instinct naturel de vouloir voir. L’écriture est nerveuse, directe, sans fioritures inutiles, et ça marche.
Le hic ? Certains éléments restent flous. On ne saura jamais vraiment ce que sont ces créatures, ni d’où elles viennent, et ça peut frustrer ceux qui veulent des réponses nettes. De plus, l’histoire est plus un thriller psychologique qu’un vrai récit d’horreur, donc si tu t’attendais à du jump scare en mode roman, tu risques de rester un peu sur ta faim.
Bref, Bird Box, c’est un huis clos oppressant en plein air, une expérience sensorielle angoissante, et un thriller qui prouve que parfois, le pire monstre… c’est ce qu’on ne peut pas voir. À lire avec les volets fermés et un bon casque anti-bruit, juste au cas où.
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Créée
le 14 févr. 2025
Critique lue 10 fois
le 19 avr. 2016
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