L'intérêt de ce livre c'est que l'insouciance n'est pas réservée aux enfants. Il n'y a pas dans ce romans les jeunes insouciants et les vieux matures mais des insouciants de tout âge.
Ce n'est pas rien car nombre d'adultes sont considérés comme mature parce qu'ils ont un travail et une famille alors qu'ils restent très immatures à ne se soucier que du nombril de leur entourage propre.
Malheureusement le roman interroge très grossièrement le passage de la légèreté à la maturité. Comment combiner légèreté et maturité ? C'est une question trop subtile pour ce livre qui reste très superficiel et une énième fois dans un milieu bourgeois. Ce milieu renforce la superficialité.
Pas loin de toucher un sujet passionnant, Françoise Sagan préfère la superficialité.