Après avoir sillonné notre beau pays en long, en large et en travers, Jordan Bardella a rédigé cet ouvrage afin de rendre un hommage vibrant et mérité à la France silencieuse et laborieuse, celle du travail. Il lui rend la voix qui lui est trop souvent ôtée, confisquée, dénaturée, refusée, reniée… Il la fait retentir comme un écho en donnant la parole à celles et ceux que l’on n’entend jamais mais qui se lèvent tôt, chaque jour, pour se rendre à leur travail.
Ce livre regroupe des témoignages puissants dans leur simplicité, émouvants dans leur sincérité, réalistes dans les messages de vérité qu’ils véhiculent. Les parcours de vie de ces gens humbles, provenant d’horizons différents, forcent le respect. Jordan Bardella brosse les portraits authentiques et bouleversants de ces héros du quotidien, en activité ou retraités, issus de tous les milieux sociaux. Entre colère et découragement, entre regrets et espérance, leurs voix se rejoignent pour déclarer à l’unisson leur amertume et leur déception de ne pas être écoutés, pire même de se faire berner par les promesses illusoires et hypocrites de nos gouvernants, toujours renouvelées mais jamais tenues. Cela fait déjà bien longtemps que beaucoup d’entre eux n’ont plus confiance dans les hommes politiques et encore moins dans les institutions européennes qui ne les protègent pas. Ils se sentent trahis, abandonnés, et leur désespérance s’accroît encore davantage face au délitement et à l’ensauvagement de notre société.
J’ai lu avec intérêt cet ouvrage qui décrit si bien le quotidien difficile des travailleurs. Celles et ceux qui tiennent le pays à bout de bras, comme François l’agriculteur, Matthieu le policier, Samantha l’infirmière libérale, Pascal l’ouvrier sidérurgiste et délégué syndical. Aux côtés de Jordan, je suis partie à leur rencontre, j’ai aussi croisé la route d’Adrien le chauffeur de taxi, de Christophe le judoka… Ces Français restent debout et dignes quoi qu’il arrive, ils ont pour mission de nous nourrir, de nous protéger, de nous soigner, de bâtir le pays, de tisser du lien autour d’eux ou tout simplement de nous faire rêver… La valeur du travail et le sens de l'effort transmis par leurs parents, dès le plus jeune âge, est leur bien le plus précieux et ils le gardent chevillé au corps, comme un trésor inestimable. Enfin, Jordan évoque le parcours des exilés, ces Français qui ont choisi de partir à l’étranger, pour le meilleur comme Dominique directeur du fonds souverain de l’Etat d’Oman, ou pour le pire comme Sabine une jeune femme franco-israélienne partie vivre en Israël avec ses parents dans les années 1990 et qui a perdu son mari et un de ses fils lors du pogrom du 7 octobre 2023.
Et il termine son ouvrage sur un message d’amour spécialement adressé à Luisa sa maman qui n’a pas ménagé sa peine en travaillant comme agent territorial spécialisé des écoles maternelles en Seine-Saint-Denis. Titularisée après avoir décroché le concours, Luisa était très fière d’exercer ce métier. Aujourd’hui à la retraite, elle confie à son fils : « Je savais que le métier était difficile mais j’aimais le contact avec les enfants. Même si certains sont des têtes brûlées, et peut-être plus qu’avant ».
Jordan lui rend ainsi un bel hommage : « Il y a des parcours remarquables qui méritent d’être célébrés. Celui de ma mère en fait partie. Il est, à mes yeux, le plus cher. Je sais que beaucoup se reconnaîtront dans son histoire. Elle m’a inculqué le respect, la droiture, et je peux en être fier. Aujourd’hui, je veux lui dire merci ».
Merci à vous Jordan pour ces belles leçons de vie et d’humanité que vous m’avez offerts par le biais de votre ouvrage !