Une œuvre qui se laisse découvrir malgré quelques années de retard.
Une histoire qui questionne et ne perd aucun charme même après 94 ans.
Deux protagonistes, que tout semblerait opposer, entame une relation épistolaire autour de contes folkloriques.
L'un, Wilmarth, cartésien réfute toute vérité sur l'existence d'un genre différent que celui des hommes. Il se chamaille à ce propos avec des "conspirateurs", qui n'ont aucun attrait pour les sciences, à ce sujet et cela en fait un élément de conversation médiatisé.
De l'autre côté, Akeley, un érudit vieillissant qui n'y croyait pas non plus au tout départ. Qui, par la force des choses n'a pas eu d'autre choix que de changer d'avis.
Il en informe son collègue, qui d'abord sceptique se laisse séduire. Tout cela doit rester cacher du grand public, ce qui se trame pourrait être dangereux pour l'humanité.
S'en suit alors un suspens insoutenable sous fond de vérité ou de sénilité.
Akeley est-il devenu fou ou le fruit de ses recherches risque-t-il débranler nos croyances les plus profondes ? Se cache-t-il un monde interstellaire encore méconnu du grand public ?
Que se passe-t-il dans son microcosmes reculé de tout ?
Lovecraft nous transpose dans son récit malgré quelques facilités stylistiques et des raccourcis simples qui nous font vite comprendre la fin de son récit ( et de la crédulité de notre si ingénieux scientifique du Folklore)
pas d'ennui, ni trop de longueur. Cette nouvelle se lit aussi rapidement que si l'on regardait un film. Presque trop courte ! il reste des questionnements à la fin et la boite de Pandore ne semble pas tout à fait fermée ! c'est dommage !