"En voilà une bonne. Dis donc, Oiseau-à-ressort, tu ne peux pas te faire des relations un peu normal

Les dernières lectures que j'ai faite de Murakami m'ont bien moins plus qu'à l'ordinaire. Je me rends compte que j'ai perdu toute ma sensibilité à son univers et son écriture. Et ça m’attriste beaucoup.
Je pense que je suis lassé, ses personnages, les thèmes abordés sont trop redondants.
On suit toujours un homme plus ou moins seul, qui rencontre des femmes toutes plutôt étranges, l'une d'elle est toujours très jeune. Et il arrive à cet homme des évènements surréalistes que celui-ci accepte sans grande peine.

Avec Chroniques de l'oiseau à ressort j'ai sans cesse oscillé entre intérêt et ennui. Tout d'abord j'ai mis plusieurs semaines pour venir à bout des 950 pages (édition poche), principalement à cause d'un manque de temps pour lire. Puis j'ai hésité beaucoup de fois à refermer ce livre et en arrêter là. Puis finalement un petit élément me raccrochait au récit alors je persistais. Je ne regrette pas, c'était tout de même quelques bons moments de lectures. Mais j'avoue avoir perdu ma vigueur pour cet auteur et être déçu par les derniers livres que j'ai pu lire.

Tout ceci s'explique surement par le fait que j'ai perdu l'habitude de lire Murakami, il faudrait alors que je la retrouve.