Cinéma spéculations est un livre que je n’aurais pas lu si on ne me l’avait pas offert car j’ai du mal à lire par moi-même autre chose que des romans. Pourtant, j’adore le cinéma et Quentin Tarantino est un de mes cinéastes préférés. Mais j’ai l’impression – complètement inepte, je l’avoue volontiers – de perdre mon temps quand je lis de la non-fiction. Enfin, disons plutôt que ce que j’aime tant dans les romans sont les moments d’évasions que ces derniers m’offrent et que la non-fiction ne me permettant pas de m’échapper de la sorte, j’ai moins de plaisir à la lire. Et pourtant j’ai en pris beaucoup, du plaisir, à lire Cinéma spéculations. Comme quoi, les barrières psychologiques que l’on s’impose à soi-même n’ont bien souvent aucune raison d’être…
Dans ce livre, en plus de nous raconter un peu sa vie et ses premiers émois de cinéphile, Quentin Tarantino passe au crible certains des films qui l’ont le plus marqué. Et les exégèses du réalisateur de Pulp Fiction (pas loin d’être mon film préféré) sont diablement intéressantes ! Elles donnent envie de regarder les films que l’on a pas encore vus et nous font voir sous un angle différent ceux que l’on a déjà visionnés. De plus, les nombreuses anecdotes rapportées tout au long du bouquin raviront les férus de cinéma et de détails. Autant vous dire que j’ai été ravi.
Et une des conséquences de la lecture de ce livre est l’ajout inconsidéré de films dans ma liste d’envie sur Sens Critique : 22 occurrences en plus, pour être exact – rien que ça !