SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

Joseph Incardona a la politesse d’avertir. Dans la tête dévastée de son anti-héros, dès les premières pages, une scène programmatique. L’auteur découpera, « du sternum au bas-ventre », le giron de notre monde, pour laisser voir ses viscères. On est prévenu. On est secoué. Puis on est emporté. Emporté par l’écriture chirurgicale d’un polar passé cent fois au tamis : il n’en reste que l’essence.


Des hommes à vif. Des loups qui se reniflent. De la chair, des nerfs, du sang.


Une corde qui se tend et qui attend l’heure de la rupture.


Et derrière le noir, il y a encore du noir.


Encore plus noir.

DS26
6
Écrit par

Créée

le 18 sept. 2017

Critique lue 152 fois

DS26

Écrit par

Critique lue 152 fois

1

D'autres avis sur Derrière les panneaux, il y a des hommes

Derrière les panneaux, il y a des hommes

Derrière les panneaux, il y a des hommes

le 7 août 2017

Le chaos des apparences saisi dans toute sa phénoménalité

Alors que j’étais dans la librairie, le titre a déjà fait effet de panneau lumineux qui annonçait : « Attention, prudence, travaux. » Récit soigné dans ses détails. Dans ce roman noir, l’instabilité...

Derrière les panneaux, il y a des hommes

Derrière les panneaux, il y a des hommes

le 18 sept. 2017

Toujours plus noir...

Joseph Incardona a la politesse d’avertir. Dans la tête dévastée de son anti-héros, dès les premières pages, une scène programmatique. L’auteur découpera, « du sternum au bas-ventre », le giron de...

Derrière les panneaux, il y a des hommes

Derrière les panneaux, il y a des hommes

le 27 juil. 2022

Un style comme l’histoire, cruel et coupant

Le style est comme l’histoire, cruel et coupant. Parfois même un peu trop, difficile de respirer, la bouche sèche et les yeux tailladés au rasoir.Bon, au bout d’un moment le trio obsessionnel bouche,...

Du même critique

Retour au meilleur des mondes

Retour au meilleur des mondes

le 21 août 2017

Le monde vu d’en haut

Aldous Huxley nous livre ici un commentaire réactualisé de son chef-d’oeuvre d’anticipation : le meilleur des mondes. Cet essai paru en 1957, nous renvoie sans arrêt à notre temps, à ses...

Innocence

Innocence

le 10 déc. 2017

Balance ta mère

Eva Ionesco n’a pas vécu une enfance comme les autres. Son journal intime suffirait à nourrir n’importe quelle trame de roman noir. Il lui suffit de piocher dans ses jeunes souvenirs pour en faire...

L'Étonnement philosophique

L'Étonnement philosophique

le 21 août 2017

Catégorie : Antimanuel de philosophie

Voila le livre qui manque au lycée. Tandis que les programmes saucisonnent le savoir en thèmes et en époques, séparant definitivement les concepts de leur origine commune, l'étonnement, Jeanne Hersch...