le 25 avr. 2021
Captivant et touchant
Le vieux Joseph gâche ses talents de pianiste concertiste en jouant Beethoven à la perfection dans les gares et les aéroports, où il semble indéfiniment guetter quelqu’un. Cinquante ans plus tôt, un...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Joseph, soixante-neuf ans, c'est un vieux qui joue du piano, dans tous les lieux de passage, aéroports, gares dans l'espoir que Rose l'entende du bout du monde. Il ne joue que du Beethoven. C'est ce que lui a appris Rothenberg son professeur. Il n'est plus jeune depuis longtemps depuis le 2 mai 1969, où sa vie a basculé. Depuis ce jour, il a attrapé la pire maladie qui existe sur la terre, il est devenu orphelin.
Joseph va nous raconter sa vie dans l'orphelinat Les Confins. Les corvées quotidiennes, les brimades, les maltraitances ; « l'oubli » l'ancien cellier transformé en cellule d'isolement pour les fortes têtes ; Momo, le petit pied-noir demeuré, l'abbé Sénac, le directeur ; Grenouille le surveillant général, un salopard, une crevure, un fumier ; Fouine, Edison, Sinatra et Souzix les membres de la Vigie, la société secrète, et leur devise « chacun pour soi » ; les concours de celui qui raconte l'histoire la plus triste. Ici, le seul moyen de survivre, c'est de disparaître, de ne pas se faire remarquer.
Pour se donner du courage, Joseph parle avec Michael Collins, le troisième homme d'Apollo 11, le seul qui n'a pas mis le pied sur la lune.
Le jury du prix RTL/LIRE a bien choisi son lauréat 2021. Voilà un roman qui ne peut laisser indifférent. L'écriture tout simplement splendide de Jean-Baptiste Andrea nous transporte, des mots remplis d'humanité, de sensibilité, jamais larmoyants, toujours juste. Une exploration de l'âme d'un enfant. Un récit bien construit, où l'on découvre peu à peu pourquoi cet homme s'obstine à jouer du piano dans les lieux publics. L'histoire d'une enfance abîmée, une belle histoire d'amour aussi.
Entre rire et larmes, ce roman est un vrai bijou.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 29 mars 2021
Critique lue 1.6K fois
le 25 avr. 2021
Le vieux Joseph gâche ses talents de pianiste concertiste en jouant Beethoven à la perfection dans les gares et les aéroports, où il semble indéfiniment guetter quelqu’un. Cinquante ans plus tôt, un...
le 17 févr. 2021
Jean-Baptiste Andrea m'a une nouvelle fois beaucoup touchée. Cent millions d'années et un jour, son précédent roman était poétique, cinématographique, plutôt dramatique. Sur la force de l'ambition,...
le 6 juil. 2025
🎹✨ Découvrez l'univers de Jo, le virtuose des gares ! ✨🎹Plongez dans le récit poignant de « Des diables et des saints » par Jean-Baptiste Andrea aux éditions l'Iconoclaste. Jo, un vieil homme au...
le 11 janv. 2021
Prendre le temps nécessaire pour rédiger cette chronique. Choisir les mots, relire les phrases pour être certain de bien faire ressortir toutes les émotions ressenties à la lecture de ce roman à la...
le 30 août 2023
An de grâce 1882, les cloches de New York annoncent la nouvelle année. La famille du juge Stallworth décide de lutter contre la dégénérescence morale de cette ville : salles de jeux clandestines,...
le 8 avr. 2018
Ses voisins de palier, n'ont pas de soucis, ils ne payent pas d'impôts, ils sont morts, Violette Toussaint est garde-cimetière. À chaque enterrement, elle note dans des cahiers les mots, les poèmes,...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique