Quelques trente-cinq ans après les difficiles épreuves de Shining, c'est



un plaisir incommensurable



que de retrouver le petit Danny Torrance devenu adulte avec nous : Stephen King donne une suite inattendue à son chef-d'oeuvre célébré et, atavisme inévitable, rejoue l'alcoolisme inhibant et handicapant face aux vastes dangers d'un monde rongé par le mal. Docteur Sleep est un livre fantastique à plus d'un titre : outre cette continuité dans l'histoire familiale des Torrance, pleine de belles surprise, c'en est fini de l'isolement rude au coeur d'un impitoyable hiver qui faisait l'angoisse terrible du premier volume. Ce nouveau récit, bien plus épique, se développe sur de nombreuses années à travers plusieurs territoires des Etats-Unis. Si l'on revient bien au site mythique et démoniaque de l'Overlook sur les hauteurs du Colorado, l'auteur américain nous promène également à travers la Nouvelle-Angleterre et nous propose quelques étapes disséminées sur le pays pour quelques frissons et de profondes horreurs dont il a le secret. Enfances perdues ou dérobées, difficultés d'adaptation au monde des adultes, inéluctable solitude de l'être et confrontations récurrentes à la mort,



Docteur Sleep explore les inaptitudes de l'homme à vivre,



à se satisfaire de ce qu'il est et, évidemment, à vieillir. Jusqu'aux angoisses mortifères de l'absence au monde, la mort, fin de cycle redoutée autant qu'attendue, avec toutes les inconnues qu'elle traîne dans son sombre sillage.


Autour de Dan Torrance d'abord, le petit Danny qui nous capte d'entrée avec ce plaisir fébrile de retrouvailles trop longtemps attendues, Stephen King décortique jusqu'aux viles purulences les atavismes familiaux, développe



cette psychologie de l'inévitable héritage comportemental



qui ne peut que nous happer malgré tous nos efforts d'y échapper, toutes nos volontés de se construire différent, d'être autre.



Danny était en sécurité.
C'était ce qu'il pensait à l'époque. Bien
sûr, il se croyait aussi à l'abri de l'alcool. Surtout après avoir vu
ce que l'alcool avait fait à son père.

Mais des fois, on se gourre
complètement.



L'adulte, comme son père avant lui, comme son grand-père, touche le fond de ses verres trop pleins de lassitude, de fuites et de lâcheté. S'il n'est pas écrivain, c'est que l'auteur a déjà exploré l'angoisse de la page blanche dans le premier volume, mais puisqu'il est infirmier, il nous confirme là un des aspects de ce qui se transmet silencieusement, inconsciemment, des généalogies. L'alcoolisme est présent en arrière-plan tout au long de l'histoire, échappatoire à la pression subie du don autant que réflexe inné. Si bien que durant la longue mise en place d'une intrigue minutieusement développée dans l'évitement, le lecteur ne peut s'empêcher de penser aux démons sournois qui hantaient Jack Torrance dans sa chute démentielle : le grand-père noyait ses incapacités dans l'alcool sans que l'enfant Jack ne le comprenne, ni ne le condamne, avant de réitérer



le cheminement fragile de l'auto-destruction,



tout comme le petit Danny restait incapable d'en vouloir à Jack père. Quelques années plus tard, le jeune adulte, malgré les avertissements alarmants, reprend ce même chemin.



" Dan Torrance ouvrit les yeux. Le soleil s'y engouffra, transperçant
son crâne douloureux, menaçant de mettre à feu son cerveau. Lendemain
de cuite de première. Son visage palpitait. Il avait les narines
bouchées, à part un minuscule trou d'aiguille dans celle de gauche qui
laissait filtrer un mince filet d'air. La gauche ? Non, la droite. Il
pouvait respirer par ses lèvres entrouvertes, mais il avait un affreux
goût de clope et de whisky dans la bouche. Son estomac plombé de
mauvaise bouffe était une enclume. Le bidenvrac du lendemain, comme
un vieux copain de bordée appelait cette sensation ignoble. Quel
copain ? Aucun souvenir. C'était un miracle qu'il se souvienne encore
de son nom. "



Sans creuser au point d'en faire le sujet principal du livre, Stephen King fait de l'éducation et de la transmission l'articulation sensible de son personnage principal qui, une fois les démons appréhendés, enfermés et contenus, saura rester vigilant au-dessus de ses instincts grégaires, du fonctionnement réprimé qui lui a été inculqué. L'auteur assène là quelques vérités un peu évidentes mais qu'il est primordial de saisir lorsque l'on s'attaque à la peinture de l'âme humaine. Un des secrets de ce qui fait l'épaisseur d'un personnage est ainsi dévoilé simplement, et vient confirmer là combien l'écrivain américain s'attache à créer la vérité dans le relief profond :



Il aurait pu dire que jusqu'à l'âge de sept, huit ans - le prétendu
âge de raison - la plupart des enfants sont des chambres d'écho
émotionnel. S'ils sont élevés par des gens qui s'entendent bien et
n'élèvent pas la voix, ils font de même. S'ils sont élevés par des
mordeurs et des hurleurs... eh bien... (...) Les enfants viennent
peut-être au monde en charriant des nuées de gloire, ainsi que
Wordsworth le poète l'a si hardiment proclamé, mais ils chient aussi
dans leur culotte jusqu'à ce qu'ils apprennent à faire mieux.



Ainsi l'abstinence de Dan sera le coeur de l'âpre combat qu'il s'apprête à mener.



Quand mon père et moi on passait devant ce bar, il s'arrêtait
toujours pour regarder par la vitre, et je sentais combien il avait
soif d'y entrer. Tellement soif que ça 'me' donnait soif. J'ai bu
pendant de longues années pour étancher cette soif, mais elle ne peut
jamais vraiment être étanchée.



Un combat qui s'étend longtemps, une mise en place qui dévore le personnage dans ses moindres retranchements pour mieux, par la suite, tendre



les élans de l'urgence et de la compassion.



Stephen King sait qu'on ne protège pas ses personnages, pas même ceux-là qu'on affectionne particulièrement, bien au contraire. Alors oui, cet épanchement semblera rébarbatif à certains, hors sujet pour d'autres, mais l'écrivain, désormais alcoolique abstinent, continue sa catharsis personnelle et saisit la valeur de ce qui se cache au coeur de l'âme, de ce qu'on tait de soi aux autres. Il n'est pas de récit dans le dénuement franc, ni angoisse ni tension là où tout serait exposé, forces et faiblesses. Et si le lecteur apprécie ce retour de Dan Torrance, c'est en grande partie pour l'humanité fragile, banale et commune, qu'il partage avec chacun de nous.



Mais le temps varie. ça, c'est une chose que seuls comprennent les
alcooliques et les junkies. Quand t'arrives plus à dormir, quand t'as
peur de regarder autour de toi par crainte de ce que tu risques de
voir, alors le temps se dilate et il lui pousse des dents affilées
comme des rasoirs.



Ainsi, au travers des connections fantastiques qui construisent peu à peu les enjeux de la narration, tout le poids des terreurs et des angoisses, Stephen King tisse un récit de vie où les sentiments et les espoirs mêlés aux échecs et aux efforts font écho au quotidien fragile de tout un chacun. Explore les damnations incessantes des cycles dans lesquels nous inscrivons nos petites existences, malgré nous, malgré tous nos efforts pour y échapper.



Il en était venu à penser que la vie est une série d'embuscades
pleines d'ironie.



Au-delà des épreuves affrontées, au-delà des obstacles surmontés qui donnent l'impression d'avancer, de s'accomplir et de progresser, là où chacun croit à un moment ou à un autre toucher du doigt la grâce et s'épanouir enfin, l'auteur vient, implacable, briser ces illusions pour nous rappeler que derrière ces chemins que nous croyons tracer, derrière ces évasions où nous pensons changer, tout était déjà là. Et, assumant son talent autant que son intérêt à questionner l'enfance, cet âge des possibles qui malheureusement nous échappe, revient une nouvelle fois dresser ce triste constat des corps et des coeurs forgés là et qui, passée l'adolescence, n'évolueront jamais que dans un carcan prédéfini duquel il est presque impossible de s'extraire. Et que toute croyance autre est illusoire :



Un jour, tu finis par t'aviser que rien ne sert de cavaler. Où que
tu ailles, tu t'emmènes toujours avec toi.



Personne ne se fuit jamais. Docteur Sleep, derrière la trame de la lutte entre le bien et le mal, c'est surtout cette



constatation terrible de solitude :



on n'est jamais que ce que l'on traîne avec soi de son enfance, de son histoire familiale. En admettant une part d'existentialisme dans nos volontés, dans les choix qui nous forgent, dans les voies empruntées, l'écrivain tient à nous rappeler que ces acquis où nous croyons nous façonner ne se construisent que derrière une part d'inné, que nous pouvons toujours tenter de contenir mais que nous ne pourrons jamais nier sans nous mentir :



Il lui était encore douloureux de penser à ces événements anciens,
toujours étincelants des couleurs primaires dont l'enfance peint la
terreur et l'horreur. Il aurait préféré ne plus jamais y penser,
seulement voilà, il y était obligé. Parce que... eh bien... Parce
que la vie est comme un boomerang. Elle te revient dans la gueule
d'une façon ou d'une autre, sous forme de chance ou sous forme de
destin.



La vie c'est donc une confrontation intime, personnelle. Secrète. Tout au long du récit, Dan sera sollicité par quelques amis, en sollicitera lui-même d'autres afin de ne pas sombrer, mais le combat qu'il mène, même fragilement accroché aux bras de ceux qui lui viennent en aide - tout comme la petite Abra devant lui - est d'abord un combat contre lui-même, contre ses propres peurs, contre les terreurs de son enfance, contre les monstres qu'il abrite en son sein, contre les démons qu'il contient aux tréfonds de son expérience de peur de laisser transparaître les visages de cette enfance, les horribles visages de la lignée Torrance. Certes, Dan obtiendra ici et là quelques soutiens, mais pas avant de s'être lui-même relevé :



Son alcoolisme y avait certainement été pour quelque chose, mais
quand t'es à terre, y a toujours des types qui semblent éprouver un
malin plaisir à te marcher dessus et à poser un pied sur ta nuque au
lieu de t'aider à te relever. C'est dégueulasse, mais la nature
humaine l'est, par bien des aspects. Et, évidemment, quand tu cours à
ras de terre avec tous les clebs affamés, t'es surtout amené à voir
des pattes, des griffes et des trous du cul.



Je vous rassure maintenant, il s'agit toujours d'un roman de Stephen King. De cet auteur appliqué, conscient qu'une bonne histoire ne se construit pas seulement autour de l'humain mais qu'elle nécessite



un méchant diablement charismatique, effrayant et impitoyable.



Que le lecteur ne s'abandonnera pas tout à fait si le récit ne fait que compiler les combats intérieurs de son (ou ses) héros. L'antagoniste ici est une meute assoiffée de sang et de terreurs dirigée par une femme obstinée, cruelle et intraitable, Rose Claque, l'équilibre instable et hors norme du chapeau en étendard, d'abord relativement ordinaire avant que leurs déboires et les années de disette ne la transforme en rage pure, aveugle et sourde. On pense longtemps à Randall Flagg et à son désir inassouvi de domination anonyme et latente, où la population ne se réduit qu'à un troupeau, à une réserve massive et soumise par ignorance. Et comme dans Le Fléau, Stephen King prend bien soin de développer les attentes et les vils espoirs de ces personnages étranges, s'attarde à leur banalité au coeur d'une Amérique beaucoup trop vaste pour que leur présence se remarque.



Si on leur laissait le temps d'observer pareils changements, les
gens se poseraient des questions et jaseraient. Pour finir, un
journaliste rappliquerait. Or les Vrais fuient la publicité comme les
vampires fuient la lumière du jour. (...) Ils s'habillent comme les
autres camping-caristes, portent les mêmes lunettes de soleil bon
marché, achètent les mêmes T-shirts souvenirs et consultent les mêmes
cartes routières de l'AAA. Sur le pare-brise arrière de leur Bounder
et de leur Winnebago, ils collent les mêmes décalcomanies vantant tous
les endroits bizarres qu'ils ont visités (...) et pendant que vous
êtes coincés derrière eux, vous vous retrouvez à regarder indéfiniment
les mêmes autocollants sur leurs pare-chocs (...) en attendant de
pouvoir doubler.



Suivre les agissements et les errances de cette meute devient alors un des plaisirs de l'oeuvre, emporté par



une forme de tension entre inconfort et compassion,



soulignant là l'ambivalence de l'âme humaine, incapable de se figer. Renforçant cette idée du combat incessant que certains ont préféré abandonner. Jouant des miroirs et des angoisses ténues qui fourmillent dans l'immensité anonyme de toutes nos sociétés contemporaines, insatiables cannibales.



C'étaient des camping-caristes, après tout, et on les voyait voyager
partout. Brad, lui, avait juste... disparu. Comme des milliers
d'autres enfants infortunés, il avait été avalé par l'Amérique.



Et n'oublie pas, aux moments adéquats, de révéler leur nature sombre, cette part d'ombre qui les meut, qu'ils assument, mieux, qu'ils recherchent éperdument. Incarnant alors, comme Stephen King l'affectionne souvent avec ses antagonistes, le Mal suprême afin de mettre en lumière les pulsions les plus animales de l'homme porté par son propre confort plutôt que par le bien commun. Loin des nécessaires solidarités du vivre-ensemble supposées réguler l'équilibre fragile de nos différences.



Bien sûr qu'ils allaient lui faire mal. C'était regrettable, mais la
douleur purifiait la vapeur, et il fallait bien que les Vrais
mangent. Les homards aussi souffrent quand on les plonge dans l'eau
bouillante et ça n'empêchait pas les pecnos de le faire. La bouffe,
c'est la bouffe, et la survie, c'est la survie. (...) L'enfant
résista longtemps. Il hurla jusqu'à ce que ses cordes vocales se
rompent puis ses cris se changent en aboiements rauques. A un moment,
Rose s'interrompit et regarda autour d'elle. Ses longues mains fortes
étaient des gants rouges de sang.



Cette meute anonyme se nourrit de la mort.


Plus particulièrement des vapeurs de terreurs nées de la torture de celles et ceux qui ont, comme Danny, le don, le Shining.


Voilà où est, par-delà l'histoire de Dan Torrance, la suite de l'oeuvre originale : ces obscurs fantômes qui cherchaient à tout prix à se nourrir de l'enfant isolé dans l'hiver de l'Overlook Hotel ne sont pas seuls, ne restent malheureusement ni désincarnés ni enterrés. A la surface, quelques formes humaines les portent, leur permettent de vivre aux dépends de la vie qui s'achève. Vampires, ils recueillent un peu partout le sang qui s'écoule inlassablement de la vie mais ne s'en contentent pas.


Vampires, ils chassent celles et ceux qui sont nés doués de cette aura télépathique, de ce don fantastique et puissant, vécu comme une malédiction, pour s'en repaître et perdurer sous le soleil. Pour continuer, morts, d'exister durablement.



Ils ne sont pas comme nous. Ils ressemblent à des gens et je pense
qu'ils ont été des gens un jour, mais maintenant ils ont des pensées
de lézard.



Allant là boucler le cycle de l'existence, Stephen King fait de Docteur Sleep - au-delà de cette réflexion sur les marqueurs génétiques de la vie -



une longue expérience de la mort.



Immuable fin de parcours. Cette angoisse qui porte tout le monde, ce vide abstrait qui ne laisse d'absence qu'au coeur de celles et ceux qui survivent le défunt, c'est bien la question principale de l'ouvrage.



Dans un poème, Mr. Séféris demande, "Ces voix sont-elles celles de
nos chers disparus, ou est-ce juste le gramophone ?"



Docteur Sleep, c'est l'infirmier Dan et son don qui s'offrent aux mourants de l'hospice afin de les accompagner lorsqu'il s'agit de s'embarquer pour l'ultime voyage, de franchir le dernier passage sans angoisse, en paix autant avec eux-mêmes qu'avec cette abstraction qui soudain se concrétise et les avale.



C'était tout ce qu'il pouvait faire et il n'était pas sûr que cela
suffise jusqu'à ce que, lentement, les yeux de la mourante s'ouvrent.
Leur regard était flou, mais progressivement il gagna en acuité
visuelle. Dan avait déjà vu cela auparavant. Le miracle du retour de
la conscience. Il se demanda, encore une fois, d'où cela provenait et
où cela s'en allait lorsque cela disparaissait. La mort n'était pas un
miracle moins grand que la naissance.



Pas de grand discours sur le final mais une présence lugubre qui interroge et le constat amer que l'au-delà reste, et restera, un grand inconnu. La mort inévitable, inébranlable, ultime accomplissement de l'existence, vient dire combien il est important de donner un sens à sa vie si l'on ne souhaite chuter dans l'errance et l'oubli, prisonnier des limbes, fantôme effrayant autant qu'effrayé.



La vie est une roue, son seul boulot c'est de tourner, et elle
revient toujours à son point de départ.




Magistrale suite



qui sait autant s'affranchir de l'oeuvre originelle qu'y puiser les éléments de son propre développement, Docteur Sleep évidemment ne peut se hisser à la hauteur terrifiante de Shining puisqu'elle joue de nos souvenirs puissants de l'Overlook mais marque tout autant. Stephen King prouve, s'il en était encore besoin, combien il excelle dans la caractérisation et dans l'évolution lente de ses protagonistes sans se contenter de reproduire. Comme une espèce de compilation de ses thèmes de prédilection,



l'ouvrage enchante et angoisse, interroge nos morales,



invite les lecteurs à se découvrir autant qu'il les plonge sans répit dans une aventure sombre baignée d'horreurs et d'espoirs simples. Et pose les bases élémentaires, essentielles même, des voies de la paix intérieure par-dessus nos appréhensions, par-dessus la damnation de nos échecs. Sublime d'évidences insidieuses, le récit ne nous laisse jamais nous endormir, et même la résolution, une fois n'est pas coutume, laisse en suspens nos questionnements inconfortables. Docteur Sleep est, à mon sens, une des oeuvres les plus complètes de Stephen King, l'une des plus intéressantes dans l'évocation complexe des fluctuations intimes de l'âme humaine piégée entre ses désirs personnels et les répercussions inconséquentes de ses actes, incapables de rester innocents lorsqu'ils se répercutent inévitablement sur leur environnement.



Car, lorsque l'élève est prêt, le maitre apparaît.


Matthieu_Marsan-Bach
8

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Créée

le 6 janv. 2018

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