E-love
Fiche technique
Auteur :
Dominique BaquéGenre : EssaiDate de publication (France) : Langue d'origine : FrançaisParution France : juin 2008Éditeur :
AnabetISBN : 9782352660392Résumé : Un journal de bord écrit à la première personne, les très authentiques péripéties d'une femme prise dans les filets d'un site de rencontres. Après dix ans de vie commune et un divorce incendiaire, l'auteure se lance à la découverte des moeurs de ses contemporains masculins : je cherche un homme (40-50), cultivé et curieux, tendre et cérébral, pour construire une relation durable. Hommes mariés, séducteurs d'un soir et allergiques au tabac, merci mais non merci. Derrière l'échange des mails, des «chats», des occasions manquées et des aventures sexuelles compulsives, la narratrice n'épargne personne, pas plus les hommes qu'elle-même, n'oubliant jamais qu'il s'agit d'un jeu dont il lui faudra progressivement décrypter les règles. En filigrane de ce récit, se dessinent les désirs d'une société qui, n'ayant plus le temps d'aimer, accélère le tempo et suscite de nouveaux désordres amoureux. Dominique Baqué est universitaire, écrivain, et critique à Art Press. Elle est connue pour ses nombreux essais théoriques sur la photographie contemporaine, la culture et l'art contemporain, ouvrages parus aux éditions du Regard et chez Flammarion. Elle signe ici son premier pamphlet.Extrait du livre :En faillite Divorcée. Me voici donc divorcée. Je répète ces mots avec incrédulité, comme s'ils ne me concernaient pas, comme s'ils n'avaient pas pu m'arriver, à moi. Surtout avec cet homme que j'avais aimé à corps et coeur perdus.Le divorce est comme un incendie qui dévore tout sur son passage : les êtres, mais aussi les souvenirs, les objets, les lettres, les photographies. Abrasée, calcinée, je n'existe plus. Avec l'aide d'une psychiatre, je tente de faire taire la douleur en avalant antidépresseurs et anxiolytiques, associés - selon une douteuse méthode qui m'appartient en propre - à des cachets dérivés de la codéine, à l'origine destinés à apaiser mes maux de tête récurrents, mais auxquels je me suis peu à peu «accrochée» car, pour ceux qui en ignorent les charmes, la codéine enro

