Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.

C'est écrit dans le résumé du livre, mais je le répète ici :
En écrivant ce livre, Anne Rice pensait juste raconter une courte nouvelle sur le thème des vampires.
Et ça a rencontré le succès planétaire qu'on connait !

La perception actuelle du vampire est dix fois plus inspirée de la série de livres qui a découlé d'Entretien avec un vampire que des contes de Dracula, et ce n'est pas pour rien :
Les vampires des chroniques d'Anne Rice ont une sensibilité, une profondeur qui nous pousse à nous identifier aux personnages, à les imaginer dans notre monde, malgré la rigueur scientifique de notre époque.

L'histoire du tome 1 se suffit à elle-même, elle a été prévue pour. La biographie d'un vampire torturé car il n'arrive pas à abandonner son "humanité". Mais dans cette biographie, le tempérament de chaque protagoniste est tellement bien dépeint qu'on s'attache à tous les personnages, qu'on a envie d'en savoir plus sur eux, de savoir les secrets que chacun cache derrière ses siècles de vie vampirique.

Et c'est là que l'auteur a réussi le pari de donner des suites encore meilleures que le livre de base ! "Lestat le vampire" et "La reine des damnés" forment avec "Entretien avec un vampire" une trilogie, une histoire complète aux rebondissements épiques.
Le reste de l'œuvre d'Anne Rice se contente de nous dépeindre des tranches de vie des personnages rencontrés dans cette trilogie, tout en tournant toujours autour du personnage principal de la série, Lestat de Lioncourt, qui a ravi la vedette à Louis, le narrateur de "Entretien avec un vampire". Sur ces suites, la communauté de fans se divise, certains crient à l'exploitation commerciale (au sens dégradant du terme), d'autres (dont je fais partie) se délectent de pouvoir continuer à suivre les aventures de ces héros des temps modernes que sont devenus les VAMPIRES !

Si je devais faire un reproche, les derniers tomes comportent un peu trop de références à Dieu, bien inutiles dans le contexte du livre.
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le 24 sept. 2010

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