7
courage, fuyons !
Garde-t-on un droit posthume à son image après sa mort ? Il a fui New York sous les menaces de mort, a perdu puissance et continence en même temps que la prostate. Il est un auteur reconnu, mais...
Par
le 22 oct. 2011
3 j'aime
1
courage, fuyons !
Garde-t-on un droit posthume à son image après sa mort ?
Il a fui New York sous les menaces de mort, a perdu puissance et continence en même temps que la prostate.
Il est un auteur reconnu, mais lui, le petit juif qui a du se battre pour émerger ne peut s'empêcher d'admirer l'élégance de ces Wasp à l'aise partout et en toute circonstances même si la réélection cette année là de G.W. Bush issu du même milieu qu'eux les déstabilisent un instant, une élection qui, 150 ans plus tard, montre que le fossé entre les deux Amériques est toujours plus profond.
Un retour à New York pour un fol espoir qui lui rendrait puissance, amour et vie sociale, ne fait que creuser le fossé entre ces new-yorkais plein de vie, de fougue qu'il ressent comme des prédateurs et lui et ses contemporains, atteints par la maladie, la déchéance voire la mort. Déliquescence sénile qui l'oblige à tout noter, même ses derniers rêves d'amour.
Il a fui New York sous les menaces de mort, a perdu puissance et continence en même temps que la prostate.
Il est un auteur reconnu, mais lui, le petit juif qui a du se battre pour émerger ne peut s'empêcher d'admirer l'élégance de ces Wasp à l'aise partout et en toute circonstances même si la réélection cette année là de G.W. Bush issu du même milieu qu'eux les déstabilisent un instant, une élection qui, 150 ans plus tard, montre que le fossé entre les deux Amériques est toujours plus profond.
Un retour à New York pour un fol espoir qui lui rendrait puissance, amour et vie sociale, ne fait que creuser le fossé entre ces new-yorkais plein de vie, de fougue qu'il ressent comme des prédateurs et lui et ses contemporains, atteints par la maladie, la déchéance voire la mort. Déliquescence sénile qui l'oblige à tout noter, même ses derniers rêves d'amour.
7
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes USA et 2011 : lectures
Créée
le 22 oct. 2011
Critique lue 377 fois
3 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Exit le fantôme
7
Accablant et pourtant fascinant !
Lire cet "Exit le Fantôme" (traduction ridicule du titre original, "Exit Ghost", mais bon...) n'est pas vraiment une partie de plaisir : voilà Philip Roth - écrivain "puissant", voire visionnaire,...
Par
le 15 sept. 2014
2 j'aime
7
Critique de Exit le fantôme par Chinaski
Dans la continuité de ses derniers livres (« Un homme », « La bête qui meurt »), « Exit le fantôme » se révèle être une sorte de fourre-tout pour Philip Roth qui y aborde à la fois ces thématiques...
Par
le 5 janv. 2012
1 j'aime
Du même critique
7
une film lumineux
je ne me souvenais plus que des scènes sur la plage, j'avais oublié combien la lumière est belle dans ce film, combien Dalle, même si le ton est parfois un peu faux, est belle en ingénue qui se...
Par
le 24 juin 2011
13 j'aime
8
Out of Rosenheim
Qui ne s'appelle Bagdad Café qu'en français. L'histoire d'une allemande larguée par son mec au milieu de nulle part, quelque part dans un motel entre LA et LV. Et la preuve qu'on peut vivre au...
Par
le 19 oct. 2010
11 j'aime
8
Critique de Babe, le cochon devenu berger par domguyane
D'abord c'est un film australien, et même qu'il a un petit air néo-zélandais, donc il ne peut pas être mauvais. Ensuite il était une fois un petit cochon nommé Babe. Un fermier, nommé lui-même...
Par
le 18 sept. 2010
11 j'aime
3
