Le narrateur expose ses conquêtes et relations sexuelles comme autant de trophées et parties de chasse, via une suite d'aventurettes qui ne suivent pas toujours avec la plus grande rigueur, dont certaines amusent, davantage paraissent gratuites, et tout ceci volontairement, vu les critiques qu’assènent ces dames au protagoniste. Voilà une manière de justifier une forme ironique, le plus souvent humoristique, de narcissisme.
L'exercice, s'il s'avère par moment distrayant, devient assez vite redondant, vain, et même assez franchement énervant. Filer cela sur six cents pages finit par lasser. C'est dommage : je pense que c'est un livre que j'aurais adoré adolescent.