De monsieur Rufin, j’avais lu « La salamandre » que j’avais reçu comme un coup de poing dans l’estomac.
Lorsque j’ai trouvé Globalia à la bibliothèque, j’ai hésité, j’avais l’impression de l’avoir déjà lu.
En effet, au fur et à mesure de ma lecture, j’ai retrouvé des éléments connus.
Ma première lecture ne m’avait guère impressionnée, je n’avais d’ailleurs pas pris la peine de rédiger un compte-rendu.
Au fil de cette seconde lecture, j’ai surtout été fascinée par les éléments politiques, sociologues : certains traits de la société Globalienne sont présents dans notre société mondialisée et l’évolution de nos sociétés n’est pas sans m’effrayer.
Dans le récit, l’auteur force le trait jusqu’à la caricature, doit-il cependant le forcer beaucoup ?
Mes impressions de 1ere lecture semblaient fades ; lors de cette seconde lecture, je confirme que les ressorts de l’intrigue ne sont pas toujours bien ficelés.
Par contre en me centrant sur la psychologie des acteurs et des groupes d’acteurs, leurs stratégies, les caractéristiques sociétales, l’ouvrage est passionnant et en même temps quelque peu angoissant car les dérives de nos sociétés s’y reflètent et ne laissent pas augurer du meilleur pour demain.
Je ne regrette pas cette seconde lecture, j’e l’ai appréciée, c’est sans doute l’aspect analyse sociétale qui m’a le plus captivée.
Le nom de Rufin s’ajoute à mes auteurs à lire aussi bien en romanesque qu’en essai.