Les Cantos d'Hypérion, et sa suite Endymion sont des œuvres souvent critiquées, aussi rien de nouveau sous le soleil en apportant ma contribution à travers cette bafouille faite sur le pouce.
Il est à savoir que cette oeuvre en elle même est loin d'être accessible, déjà par la longueur de cette dernière et les différents arcs narratifs qu'elle se plait à explorer. C'est obscur, violent, beau, lancinant, interrogateur...autant de nuances que nous proposera ce "space-opéra" à l'image de ce qu'il cherche à initier chez le lecteur. A savoir une réelle mise en abyme, une épopée dans ce qu'elle comporte de plus dur et de plus passionnant, un cheminement nous distillant au compte goutte la réelle portée de ce qu'est le monde d'Hypérion et l'implications des différentes forces en présence.
Nous resterons interrogateurs vis à vis du fil rouge répondant au dénominatif de John Keats. Le lecteur, comprenant au terme, que l'ensemble du corpus de texte qu'est Hypérion répond à une construction poétique ou l’ascension vers ce qui tend à être le beau, s'articule autour de nos propres interrogations, de nos propre erreurs de jugement vis à vis du monde.
Dan Simmons initie avec cette oeuvre une invitation au voyage dans l'intemporel, ou le principe même de conscience de soi et de l'autre répond au principe d'Universalité, une invitation à laquelle le lecteur choisira ou non de répondre