L’écologie et la préservation de la planète passent-t-elles par l’action violente ?
La non-violence, outil privilégié des écologistes, est-elle vouée à l’inefficacité ?
Une sorte de légitime défense contre ceux qui conduisent la terre à son agonie est-elle acceptable ?
Tel est le sujet du roman d’Olivier Norek, Impact.
Fondé sur un impressionnant travail de documentation, Norek nourrit son roman des manifestations du dérèglement climatique . Son roman décrit un France en pleine crise, à l’aube de l’élection présidentielle de 2022. Roman assez réaliste
Donc ...
C’est un roman du COVID aussi, puisque se déroulant en partie pendant le premier confinement.
Virgil Solal, ancien soldat des forces spéciales, a parcouru pendant sa carrière un monde au bord de la rupture. Sa fille est mort-née à cause de la pollution parisienne. Son choix est alors de se muer de serviteur de l’état en serviteur de l’environnement , en greenwarrior et de venger sa fille et toutes les victimes des pollutions de ceux qu’il tient pour responsables : les grands patrons, les financiers, les politiques. Il devient alors un écoterroriste à la tête d’un mouvement Greenwar avec des sympathisants aux masques de pandas balafrés.
Faut il être violent pour dénoncer une violence ?
Quelle radicalité écologique avec quelles armes ?
Le procès de Solal en fin de roman explore ces questions.
Et le dernier chapitre propose une réponse.
Un roman intéressant, parfois trop démonstratif, mais qui a le mérite d’explorer la radicalité des luttes environnementales.