Le Mérite d'Exister
Voici un cas intéressant : ce livre est un mal nécessaire. Constatez donc. Il n'y a pas d'histoire, les personnages sont des vous et moi en plus ternes, le style est pour le moins quelconque, la...
Par
le 27 févr. 2015
8 j'aime
7
"Je m'en vais" , premiers et derniers mots du héros de ce roman de Jean ECHENOZ, paru aux Editions de Minuit en 1999 et couronné du Prix Goncourt... Cela donne à réfléchir! Ce livre est vide. Rien de particulier à dire, à raconter, à développer. Tout au plus, de nombreuses digressions peu utiles à l'histoire. Ferrer est galeriste... si le mot existait, j'aurais aimé le dire "galèriste". Il peine à vivre de l'art de ses protégés. Il peine à trouver un équilibre dans sa vie d'homme à femmes, il peine à survivre au vol du trésor qu'il a été débusquer au pôle Nord comme il peine à organiser sa vie pour ne pas être tributaire du dérèglement de son muscle cardiaque qui fait des siennes. mais, à part cela, rien. Il est le héros banal d'une histoire banale d'une vie tout aussi banale.
Alors, pourquoi avoir gratifié l'auteur d'un Goncourt? Le mystère reste entier. Dû à l'époque? Fin de siècle où, dit-on, rien n'est plus comme avant mais ne ressemble pas non plus aux rêves escomptés pour l'an 2000 qui se profile? Allez savoir...
Moi, j'ai lu. Je n'ai pas accroché... et je m'en vais!
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Prix Goncourt (Lus et critiqués par frconstant)
Créée
le 18 nov. 2015
Critique lue 1.3K fois
D'autres avis sur Je m'en vais
Voici un cas intéressant : ce livre est un mal nécessaire. Constatez donc. Il n'y a pas d'histoire, les personnages sont des vous et moi en plus ternes, le style est pour le moins quelconque, la...
Par
le 27 févr. 2015
8 j'aime
7
J'aurais préféré que tu me le dises par texto, ça m'aurait évité une lecture longue et douloureuse. Comprenez : parfois, les auteurs reçoivent toutes sortes de louanges, et je me dis que je suis...
Par
le 10 août 2010
7 j'aime
1
Ferrer : il s’en va. C’est le titre du bouquin ainsi que les premiers mots de la première page. Il en a sa claque, Ferrer : il quitte sa femme et retourne à sa solitude de célibataire. Enfin,...
Par
le 2 mars 2016
5 j'aime
Du même critique
La chevauchée tragique de la Mort qui pousse à vivre. La Mort qui s’approche, s’accroche, fait peur, étouffe, éloigne, rapproche. La Mort qui force Charlotte Salomon, juive allemande, à devenir sa...
le 20 nov. 2014
18 j'aime
4
À travers « L’AMOUR ET LES FORÊTS », paru chez Gallimard en 2014, je découvre l’auteur Éric REINHART. Belle découverte ! Bénédicte Ombredanne est une lectrice de cet auteur. Ayant apprécié son...
le 27 févr. 2015
17 j'aime
4
« L’art de perdre » écrit par Alice ZENITER est la troublante histoire du silence de deux nations conduisant à la perte de paroles, donc de mémoire, de trois générations, celles d’Ali, Hamid et...
le 7 nov. 2017
14 j'aime