Littérature
Je suis sociologiquement prédisposé à aimer Desproges : mes parents écoutent France Inter. Par ailleurs, j'aime lire, j'ai remarqué au bout d'une douzaine d'années que quelque chose ne tournait pas...
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le 6 août 2013
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Entrecroisant, dans une ville probablement contemporaine dont on ne connaîtra jamais le nom, les chemins de plusieurs personnages qu’il est rassurant de savoir fictifs, "Jérusalem" fait appel à ce fantastique assez particulier tel qu’il se pratiqua en Europe centrale dans les trente ou quarante premières années du XXe siècle — Meyrink, Kafka, Perutz. C’est-à-dire que le surnaturel — lorsque surnaturel il y a, ce qui n’est pas le cas ici — vient moins des choses racontées que du regard porté sur elles par le narrateur.
L’intelligence du propos et la rigueur de la construction peuvent faire songer à du Eco sans vestige pseudo-ésotérique, l’ambiance générale à un genre de "Vol au-dessus d’un nid de coucou" urbain. Le tout donne quelque chose comme un "roman noir" de luxe, dont les protagonistes permettent au lecteur de se trouver salutairement sains d’esprit.
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Créée
le 4 févr. 2015
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le 6 août 2013
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