Jeunesse
7.1
Jeunesse

livre de Joseph Conrad (1898)

Je me souviens des visages tirés, des silhouettes abattues de mes deux hommes, et je me souviens de ma jeunesse et du sentiment qui ne reviendra plus jamais - le sentiment que je pourrais durer à jamais, survivre à la mer, à la terre, à toute l’humanité ; ce sentiment trompeur qui nous attire fallacieusement vers les joies, les périls, l’amour, les vains efforts - vers la mort ; la conviction triomphante de la force, la chaleur de la vie dans une poignée de poussière, l’ardeur au coeur qui chaque année s’affaiblit, se refroidit, diminue et s’éteint - s’éteint trop tôt, trop tôt - avant la vie elle-même

momoshaouse
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le 1 sept. 2019

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