Maison mère
Souvent cité comme référence par de très grands réalisateurs contemporains, voici un film singulier sur le thème de la maison hantée qui se voit traité avec un certain humour détaché et une véritable...
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le 6 août 2018
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Un livre facile à lire malgré l'impressionnant florilège de noms de personnes et de lieux, qui sait avancer avec patience et rigueur, sans se dédouaner de références à l'Histoire officielle avec un chapitre entier consacré à la Guerre de Cent Ans et à la sainteté de Jeanne – dont l'opportunité du procès en canonisation est élégamment soulignée. J'ai aussi apprécié le fait qu'il nous propose de très nombreuses thèses quant à l'identité de Jeanne (qui, faut-il le dire, ne s'est JAMAIS appelée « d'Arc » de son vivant), thèses défendues par parfois de nombreux spécialistes : fille de Charles VI ou d'Isabeau de Bavière, elle est en tout cas souvent présentée comme princesse de sang royal, ce qui expliquerait ses prédispositions à la guerre (car comment une fille du peuple pouvait-elle manier l'épée, chevaucher un destrier et mener au combat une armée entière tout en parlant dans un français parfaitement intelligible ?). Sachant qu'aucun portrait d'époque de notre héroïne ne nous est parvenu, même son apparence est sujette à caution. Un autre chapitre nous amène à nous pencher sur le langage parlé dans la campagne lorraine des ducs de Bar d'où est censée être issue Jeanne, un autre sur sa virginité, son étendard ou ses compagnons.
Mais c'est principalement sur les procès que s'est porté mon intérêt car, même s'il nous en manque de larges extraits, ce qui reste ne peut que nous encourager à nous interroger sur le caractère fortement politique des circonstances qui l'ont amenée jusqu'au bûcher. Les termes de la condamnation sont, ainsi, anecdotiques.
Enfin, vient la fin, avec sa partie sur les différents avatars de Jeanne post-mortem dont l'un d'eux, cette Jeanne des Armoises, est cruellement troublant tant les archives d'époque, surtout concernant les années 1439/1440, relatent des faits prouvant son existence (alors que Jeanne est censée être décédée à Rouen en 1431).
Et puis surgit le protocole Gorbenko, du nom de cet Ukrainien qui aurait trouvé le corps de Jeanne en faisant des fouilles dans le tombeau d'un de ses compagnons. Annoncé dans l'introduction, cet événement tout récent (2002) parachève en beauté, mais dans une désagréable sensation d'inachevé, un livre très intéressant qui a en outre le mérite de ne jamais ôter à notre plus grande héroïne ce qu'elle a d'intensément passionnant, de sacré et de symbolique.
Créée
le 24 août 2018
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1 j'aime
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le 6 août 2018
5 j'aime
Le film m'avait marqué quand j'étais gosse, avec ces gamins blonds étranges aux yeux luminescents qui lisent et manipulent les pensées. Je me souvenais d'à peu près tout et je dois dire que ça a bien...
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le 18 juin 2013
5 j'aime
Quelque part à mi-chemin entre 1602 et la Brigade chimérique, ce récit d'une densité inouïe sait titiller aussi bien l'amateur de mystères et d'occulte que le fan de super-héros. Surfant entre les...
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le 3 oct. 2011
5 j'aime
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