Fiche technique

Auteur :

Antoine Berman
Genre : EssaiDate de publication (pays d'origine) : Parution France : décembre 2008

Éditeur :

Presses Universitaires Vincennes
ISBN : 9782842922221, 9782842922221

Résumé : Antoine Berman (1942-1991) dispensa pendant plusieurs années au Collège International de Philosophie un enseignement sur les problèmes de la traduction. Le séminaire que nous publions ici est un commentaire de l'article de Walter Benjamin " La tâche du traducteur ", un travail sur la lettre, proche lui-même de l'acte de traduire. Il souligne la puissance théorique de ce texte, en analyse le détail et montre les conséquences de cette pennée pour toute pratique de la traduction. L'oeuvre d'Antoine Berman est aujourd'hui l'une des références majeures pour toua ceux - philosophes, linguistes, littéraires que préoccupe le rapport entre les langues.DE 1984 À 1989, j'ai donné régulièrement des séminaires de traductologie au Collège international de philosophie []. [Les] séminaires du Collège [] sont étroitement liés à mon travail de recherche et d'écriture. Comme tous les autres séminaires donnés dans cette institution, [ils] étaient destinés à un public d'auditeurs libres (étudiants divers, traducteurs, chercheurs, psychanalystes, sémiologues, etc.) sans orientation vers une formation spécifique (diplômante ou non). Les thèmes abordés pendant ces cinq années ont été les suivants :- la notion de littéralité en traduction (hiver 1984) ;- traduction, langue maternelle, langue étrangère (printemps 1984) ;- philosophie et traduction (commentaire de «La tâche du traducteur», de Walter Benjamin) (hiver 1984-1985) ;- la défaillance de la traduction (printemps 1986) ;- histoire de la traduction en France (printemps 1987) ;- la Babel traductive : traduction spécialisée et traduction littéraire (printemps 1988);- commentaire de traductions de John Donne et Friedrich Hölderlin (printemps 1989).Avant de dégager la logique propre à cette série de séminaires, il faut préciser qu'elle faisait partie du programme «traduction» du Collège, dont j'étais le directeur; que ce programme, pour le Collège international de philosophie, et conformément à la volonté de ses principaux fondateurs, Fra