Procès d'intentions
Depuis quelques années, le cinéma français, et plus particulièrement ses réalisatrices, trustent les lauriers dans les plus grands festivals. Au tour de Justine Triet d'être palmée à Cannes avec...
le 28 mai 2023
91 j'aime
4
Révélée en France par Babyji, roman coquin et shocking dans le contexte indien, Abha Dawesar est devenue une auteure plus qu'estimable avec ses deux ouvrages suivants, bien plus ambitieux, Dernier été à Paris et L'Inde en héritage. Restait à connaître son tout premier roman, Miniplanner, paru en 2004, et qui vient d'être édité par Héloïse d'Ormesson sous le titre de L'agenda des plaisirs. Il est toujours intéressant de se pencher sur les débuts d'un écrivain, même a posteriori, pour y découvrir soit un talent déjà affirmé, soit les prémices d'une belle oeuvre à venir. L'agenda des plaisirs, pour être honnête, n'a l'une ni l'autre de ces qualités. Dénué de style, le livre marque surtout par sa crudité sexuelle dans le cadre d'un marivaudage qui ferait passer Les liaisons dangereuses pour un livre de la Comtesse de Ségur. André Bernard, son héros, a en effet une activité charnelle débridée, couchant avec tout ce qui bouge, tous sexes confondus. L'affaire n'est pas simple quand on entretient une liaison torride avec son propre supérieur hiérarchique et qu'on batifole en même temps avec l'épouse de celui-ci, n'est-ce pas ? Le livre n'est pas déplaisant, il est simplement un peu répétitif entre galipettes aux détails explicites et angoisses existentielles de son personnage principal, dont l'hypervitalité sexuelle est épuisante.
Créée
le 10 janv. 2017
Critique lue 103 fois
Depuis quelques années, le cinéma français, et plus particulièrement ses réalisatrices, trustent les lauriers dans les plus grands festivals. Au tour de Justine Triet d'être palmée à Cannes avec...
le 28 mai 2023
91 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
83 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
76 j'aime
17