66 pages d'incohérence, de récit à la "v'la comme ch'te pousse".
Je ne sais pas à quoi je devais m'attendre mais en tout cas pas à ça. Je suis désolée pour tout ceux qui ont aimé ce bouquin mais moi, je n'ai pas pu. Tout d'abord parce que j'ai trouvé le récit absolument sans cohérence. On commence avec une histoire dans une histoire, des gens qui papotent autour d'une table et l'une des personnes va se mettre à raconter une histoire de soldats français... mais les détails sont à crever ! Des détails qui n'apportent rien de plus au récit que lourdeur. Non ces détails n'apportent rien à l'histoire et en plus ce cher Honoré en rajoute des caisses et des caisses. On a presque l'impression qu'il écrit directement ce qui lui vient à l'esprit, un esprit tortueux. C'est terriblement gonflant de lire des choses qui ne servent en rien l'histoire, avec des noms qui ne vous parlent pas, avec des dates en veux-tu, en voilà. On dirait que ça tombe du ciel.
Et puis une fois le récit de ce gros allemand terminé, on revient à notre table d'invités (n'oublions pas quand même que ces invités coupent parfois la parole au narrateur et que les évènements autour de la table et dans l'histoire contée se mélangent quelque peu dans la première partie de l'ouvrage). Puis, chacun fait sa petite affaire lorsque soudain l'auteur nous pète un câble et nous parle de la maladie d'un homme pour en arriver à son amour pour une donzelle et....
Non franchement ce récit n'a ni queue ni tête. Trop souvent pompeux, lourd et dépareillé, le texte narre tout et n'importe quoi.
Clairement, ça n'apporte rien. Les histoires ne sont même pas intéressantes. Et pourtant, il y a du Balzac que j'ai beaucoup aimé par le passé... mais là....