Paraîtrait que les Editions Gallmeister viennent d'ouvrir une nouvelle branche dans leurs publications : le roman noir. Avec L'enfer de Church Street elles démarrent fort. Très fort. Voyez plutôt : une petite frappe décide de braquer une voiture et croit trouver le bon pigeon en la personne en surpoids qui ne ressemble à rien. Et le pigeon n'est finalement pas celui qu'on croit ! Comme quoi, il ne faut jamais se fier au moine, à sa bure, tout ça tout ça. Le truc de ouf. L'auteur nous délivre une histoire noire et complètement à l'ouest en même temps, qui arrive à faire passer des horreurs sans horrifier le lecteur. Respect. D'après ce qu'on peut lire sur d'autres plateformes, les talents de la traductrice y sont aussi pour quelque chose. Quoi qu'il en soit, si le lecteur cherche un bon prétexte pour cocooner, il l'a trouvé. En quatre heures, l'affaire est bouclée.