Beaucoup d'émotions dans ces pages qui retracent une vie, celle de l'homme qui lisait des livres.
De l'espoir, d'abord et souvent, de l'amour, mais aussi de la haine et du chaos. La mort, présente partout, ne gagne pas contre des élans de vie si bien racontés.
Pourtant, il y a de la souffrance dans ces chapitres, mais les livres sauvent, accompagnent et résistent. L'injustice ne cède pas à la rancœur, ou si peu. Les cœurs et les quotidiens sont magnifiquement décrits, j'ai cru partager des tranches de vies.
L'écriture est simple, va droit au but. La lecture est fluide, rapide. Seul bémol, qui vient de mon goût personnel : à certains moments, l'auteur raconte à la deuxième personne, cela m'a toujours dérangée.
Peut-être pour retranscrire des moments plutôt dialogués, faire la part des choses entre le récit du photographe français, le récit de Nabil, l'homme aux livres, mais je n'aime pas.
Ici, c'est peu alors cela reste juste un bémol.
Une lecture qui marque.