Ben Bradford à une vie de merde. Son fils ainé est un petit con pourri-gaté, son petit dernier l'empêche de dormir et lui chie dessus, il habite à l'hôtel du cul tournée avec sa femme, son boulot l'emmerde (même si il gagne très bien sa vie) et il est passé à côté de son rêve de jeunesse de percer en tant que photographe. Bref: que du bonheur !!!
Jusqu'au jour où il apprend que sa femme le trompe ... avec un photographe. Et là c'est le drame.
« L’homme qui voulait … » est le 1er roman de Douglas Kennedy qui tombe entre mes mains. Le gaillard semble jouir d’une bonne réputation et même si ce n’est habituellement pas mon style habituel de lecture, j’ai eu envie de tenter le coup.
Alors ? Verdict ?
C’est un roman bizarre, qui m’a laissé quelque peu indifférent malgré quelques fulgurances mais aussi de trop nombreuses pages qui brassent de l’air, un cruel manque d’intensité dans l’écriture, un héros assez fade, parfois/souvent tête à claques, une intrigue finalement très basique malgré un rebondissement qui intervient beaucoup trop tard et une fin trop vite expédiée.
Au final : « L’homme qui voulait … » est un roman sans grand intérêt, pas désagréable à lire loin de là mais qui laisse quand même un réel sentiment d’inachevé. Aussitôt lu, aussitôt oublié. C’est dommage.
Ma note : 10/20.
Ma prochaine lecture : « Le crépuscule et l’aube » de Ken Follett.