Heureusement que je consigne tout ce que je lis, tout ce que j’écris et tout ce que je vois, car ma mémoire commence à me faire défaut et, alors que j’étais persuadé de n’avoir jamais entendu parler de Gaëlle Nohant lorsque mon attention a commencé à se porter sur L’Homme sous l’orage, il s’avère qu’une personne de mon entourage a lu un des livres de la romancière en mai 2024. Et comme il s’agit de mon amoureuse de l’époque, cette dernière m’en a forcément parlé à ce moment-là… Pire, cette même personne m’a de nouveau évoqué cette lecture lorsque nous avons rencontré Gaëlle Nohant à Besançon pas plus tard qu’en septembre de cette année, mais là encore je ne m’en souviens pas ! Donc, soit je lis trop et parle trop littérature avec mon entourage, soit je perds la mémoire. Dans le doute, je vais continuer à lire plus que de raison 🤗

Quoiqu’il en soit et indépendamment de ces putatifs problèmes de mémoire, j’ai tellement aimé ce roman qu’il est certain que je n’oublierai plus Gaëlle Nohant de sitôt. C’est bien simple, j’ai adoré son écriture, poétique et simple, mais diablement captivante. J’ai adoré cette histoire où, comme elle le dit elle-même, il est question de courage et de transgression ; mais également d’amour, ce sentiment avec lequel je vis une relation si compliquée dans la vraie vie mais qui me fascine tant dans la fiction. Dans son livre, Gaëlle Nohant s’attache à décrire les sentiments de ces personnages – tous les sentiments, pas seulement l’amour – de manière détaillée et lyrique, et cela est fort plaisant à lire. Plus que ça, même.

J’ai tout de même un petit reproche à faire au livre, et il concerne la mise en page des dialogues. À mon sens, les fondre dans le texte sans les signaler par des tirets (cadratins ou semi-cadratins, au choix), cela alourdit la lecture. Je comprends que cela donne un style plus poétique, moins classique au récit et que ce dernier n’aurait peut-être pas la même aura sans ce parti pris – le choix est donc très certainement un bon choix –, mais j’ai pour ma part beaucoup de mal avec cette façon de faire. Cela reste malgré tout un détail et vous pouvez vous jeter sur ce livre en toute confiance.

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il y a 2 jours

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Cédric Moreau

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