Football et Deus Ex Machina assaisoné à la dérision de l'humanité.

L'ultime tome de la série se devait d'être bon, et dans l'ensemble il l'est.

Du coté du mémorable on a T. Goodkind qui se permet de nous narrer l'équivalent local du football, en beaucoup plus sombre, violent, et haletant (ouf, je déteste le foot xD). Tout y est : après une explication des règles du jeu, l'auteur nous tient en haleine tout au long des matchs qui sont extrèmement bien narrés... Ce que je n'aurais pas cru possible de restituer de manière aussi plaisante à l'écrit. Très bonne surprise donc, avec ces matchs en équipe aux enjeux de plus en plus gigantesques, avec notre pauvre Richard qui à le malheur dans sa captivité de constater que sa Kahlan adorée est elle aussi prisonnière... et toujours amnésique !

Les deux amoureux vont avoir du pain sur la planche pour se sortir de là, heureusement ils pourront compter sur leurs amis de toujours pour les aider.

Le négatif maintenant : hormis les formidables matchs annoncés plus hauts, le reste de l'histoire n'est pas excessivement palpitant (même si j'ai adoré les tentatives de Kahlan amnésique pour se sortir de là). A mon grand déplaisir, Nicci se voit reléguée de nouveau au rang de souffre douleur du roman et n'a pas le droit à une happy end, loin s'en faut.

La fin est baclée par contre. Pour se sortir d'une situation inextircable, Richard à recours à un deux ex machina digne d'une pièce de théatre, totalement imprévisible... mais pas du tout satisfaisant et bien trop bref ! C'est dommage !

J'ai un peu grincé des dents quand j'ai compris le parallèle de la fin, et qui fait qu'au final Goodkind à traité l'ensemble de l'humanité (lui compris) comme les descendants de tous les personnages obtus et/ou idiots et/ou violents de son monde !
Assez souvent les auteurs de fantasy raccrochent plus ou moins explicitement le monde qu'ils ont construit avec celui que nous connaissons. Ces clins d'oeils qui peuvent aussi servir à renforcer notre immersion dans des univers crédible me fait habituellement sourire. Là je me suis plutôt senti insulté même si c'était de manière très très indirecte.

Lisez le, faites vous votre opinion ensuite... et entammez une nouvelle série, parce que le monde mérite d'être lut !