L'Ombre du pouvoir par Ténébreuse

Sur la fiche de ce roman, Sens critique m'affiche comme autres oeuvres que je pourrais aimer : Gagner la Guerre, Janua Vera et Même pas mort de Jaworski, Royaume de vent et de colère de Del Soccoro, L'assassin Royal de Hobb et Les mensonge de Locke Lamora de Lynch ainsi que La Horde du Contrevent de Damasio. Manque de bol, j'ai déjà tout lu. Du coup, je peux comparer !

Le premier volume des aventures du Bâtard de Kosigan est donc une uchronie, une relecture fantasy de l'histoire, comme Même pas mort et Royaume de vent et de colère, qui se passe au Moyen Âge comme Janua Vera. L'auteur est français comme Damasio (honnêtement, c'est le seul rapport que je puisse voir avec La Horde hormis le fait que notre heros soit à la tête d'une équipe (de mercenaires en l'occurrence), mais cet aspect n'est pas très développé dans ce tome). Le héros est un assassin (coucou Robin Hobb) presque aussi dénué de scrupules que Don Benvennuto (mais pas autant quand même, c'est pas possible !) et le stratagème qu'il nous concocte pour arriver à ses fins est presque aussi compliqué qu'un coup de Locke Lamora (mais là encore, dépasser Locke, c'est un peu compliqué !). On saupoudre le tout de races anciennes qu'on pourrait relier aux trilogies des Elfes de Fetjaine et on a les ingredients majeurs de ce roman.

Globalement, si vous avez lu Locke Lamora, on peut dire que ce roman, c'est comme Calo et Galdo : il est bon parce qu'il est médaille d'argent en tout : bonne intrigue, bon traitement de la matière historique, personnages plutôt attachants (même si, comme souligné dans une critique précédente les personnages feminins sont un peu faibles, et même si c'est souvent le cas, ça n'excuse rien). Bref, replacé dans le genre de la fantasy, ce livre a toute sa blave dans l'équipe des bons, dans la categorie homme de main.