le 18 sept. 2014
Entre Kafka et P. K. Dick
Je dois avouer que, quand on ne connaît de Murakami que ses enchanteresses histoires d'amour teintées de fantastique, "la Fin des Temps" est un choc... et d'abord une semi déception jusqu'à ce que.....
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
La science-fiction est un genre fascinant. Entendant partout chanter les louanges de Murakami, j’ai décidé de me lancer avec « La fin des temps »…
Sans être enthousiasmée, ma lecture a été une saine pause dans des lectures plus difficiles, exigeantes.
On se laisse porter par cette double histoire dans deux mondes. L’un dans une ville étrange où on confisque aux gens leur ombre qui meurt peu à peu de cette séparation, où on déchiffre des vieux rêves dans des cranes de licornes préalablement polis, jolies petites bêtes fragiles qui paissent tranquillement autour d’une forêt mystérieuse et dangereuse entourée d'enceintes infranchissables si ce n'est par les animaux …L’autre où des savants fous et leur fille plantureuse en tailleur rose manipulent des cerveaux et construisent des laboratoires dans des cavernes où menacent les terribles ténébrides, monstres invisibles à l'odeur de poisson pourri au service du mal. Ajoutons à cela un soupçon d'informatique avec des programmeurs utilisant le shuffling pour échapper aux pirateurs voleurs de données. Il y a de beaux moments où l’on traverse le territoire des ténébrides dans le monde souterrain, où on échappe à des trous d’où sortent des sangsues et où on manque de se faire noyer avant d’escalader une tour immense où se situe un autel; ou les pages sur les recherches du professeur qui travaille à supprimer à la demande les sons du monde , possibilité qui donnerait la toute puissance à des organisations politiques...
Je pourrais continuer comme cela longtemps ( le livre fait plus de 600 pages…), le seul intérêt étant de créer un univers sommes toutes assez envoûtant, surprenant et assez original, en tous cas pour un lecteur européen ( même si on trouve des références culturelles assez présentes à des cultures autres que japonaises).
Les adeptes du genre y trouveront leur compte, comme d’ailleurs les autres, sachant être peu exigeants quand même en ce qui concerne le fond...
Créée
le 11 sept. 2018
Critique lue 2K fois
le 18 sept. 2014
Je dois avouer que, quand on ne connaît de Murakami que ses enchanteresses histoires d'amour teintées de fantastique, "la Fin des Temps" est un choc... et d'abord une semi déception jusqu'à ce que.....
le 2 avr. 2013
Haruki Murakama nous plonge dans deux mondes parallèles. D'un côté, "le pays des merveilles" où le narrateur est un programmeur, son job est de chiffrer des données "dans sa tête", il travaille pour...
le 12 févr. 2011
Composé de deux récits qui s'entremêlent et se font écho, bien qu'ils semblent à priori bien distincts, cette oeuvre de Murakami paraît déconcertante au premier abord. Le mélange des genres renforce...
le 6 oct. 2022
Je n’ai jamais regardé un film danois qui ne m’ait pas plu. Celui-là avait des airs de Harry, un ami qui vous veut du bien de Dominik Moll et je n’ai pas été déçue ! Pendant la plus grande partie du...
le 22 août 2018
Après l’approche assez originale de Daoud, il est temps de revenir sur un devenu classique hors- norme : L’ Étranger de Camus. Tant il est me semble t’il aimé pour de mauvaises raisons : une langue...
le 17 févr. 2019
« 12 hommes en colère » est l’un des films que j’ai le plus vus, avec fascination, avec émotion. C’est un huis-clos étouffant donnant pourtant à l’espace réduit une grandeur étonnante – et le...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique