La Joie ennemie de Kaouther Adimi est une histoire de rencontres : celle avec une œuvre, celle d’une enfant avec une femme et une autre petite fille avec le regard d’un père dans un rétroviseur.
Une première nuit au musée avait déjà été proposée à Kaouther Adimi. Le musée Picasso ouvrait ses portes pour une aventure solitaire autour du langage de couleurs de la peintre Baya.
Et, ce moment fut écourté par l’impossibilité d’écrire, mais surtout des inquiétudes terribles. Accompagnée de notes sur la peintre, Kaouther Adimi recommence l’expérience à l’IMA (Institut du Monde Arabe) pour la grande rétrospective consacrée à son œuvre. Impossible de ne pas honorer le contrat proposé !
Alors, quels sont ces impossibles à dire qui empêchent d’être seule auprès des œuvres de Baya, de son vrai nom Fadma Haddad.
Ce roman m’a profondément émue. En alternant la vie de Baya et le récit sur sa propre vie, Kaouther Adimi partage une expérience très personnelle de ce concept où l’émotion n’est jamais victimisation. Les éblouissements de couleurs de la peintre Baya semblent raconter une enfance heureuse et épanouie, comme coûte que coûte les parents de l’écrivaine essayaient de leur donner, à elle et ses frères. Seulement, derrière cette luminosité, se cachent la souffrance et la peur abandonnant soudainement l’enfance pour devenir adulte. À découvrir !
Chronique entière et illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2025/10/24/kaouther-adimi-la-joie-ennemie/