Quand la mer emporte tout… même un peu l’intérêt du lecteur

Si tu pensais que les romans situés sur une île balayée par les vents étaient toujours envoûtants et pleins de mystères, La Mémoire des embruns de Karen Viggers est là pour te rappeler que parfois, le vent souffle un peu trop fort… et qu’on finit par s’endormir au son des vagues.


On suit Mary, une vieille dame qui retourne sur l’île de Bruny, en Tasmanie, pour faire la paix avec son passé. À travers ses souvenirs, on plonge dans son histoire familiale, ses amours, ses drames… pendant que son fils Tom, vétérinaire paumé, tente lui aussi de remettre un peu d’ordre dans sa vie.


Le gros point fort ? L’ambiance insulaire est bien rendue. Viggers sait poser une atmosphère, on sent presque le sel sur la peau et le vent dans les cheveux. Si tu aimes les romans contemplatifs où la nature est un personnage à part entière, tu seras servi.


Le hic ? C’est lent. Très lent. L’histoire met un temps fou à se mettre en place, les personnages passent plus de temps à ressasser qu’à agir, et le récit manque de tension pour vraiment captiver. C’est beau, c’est doux… mais c’est aussi un peu mou.


Bref, La Mémoire des embruns, c’est un roman qui joue sur l’émotion et la nostalgie, mais qui manque de rythme pour vraiment emporter. Une lecture qui peut toucher les amateurs de récits introspectifs… mais qui risque aussi d’en perdre plus d’un en chemin.

CinephageAiguise
5

Créée

le 18 févr. 2025

Critique lue 16 fois

1 j'aime

Critique lue 16 fois

1

D'autres avis sur La mémoire des embruns

La mémoire des embruns
CarolineGalmard
5

Guide du routard Tasmanie

Soyons clair : ça ne casse pas 3 pattes à un canard. L'histoire est un peu plate, un peu molle. On devine la fin bien trop tôt. MAIS : depuis je me dis que j'irais bien en Tasmanie. Hélas pour un...

le 10 oct. 2016

3 j'aime

1

La mémoire des embruns
TrynKa
3

juste décevant...

..et donc délaissé au profit d'un autre sans doute moins décevant. C'est long, lent, sans réelle âme et prévisible. Inutile donc de perdre son temps avec ce genre de lecture.

le 22 févr. 2016

2 j'aime

2

Du même critique

L'Iris blanc - Astérix, tome 40
CinephageAiguise
7

Peace, amour et baffes gauloises

Astérix, c’est un peu comme un banquet chez Abraracourcix : on y revient toujours avec plaisir, même si parfois le sanglier est un peu moins savoureux que d’habitude. Avec L’Iris Blanc, Fabcaro prend...

le 31 janv. 2025

6 j'aime

Star Trek : Discovery
CinephageAiguise
6

Dans l’espace, personne ne vous entendra pleurer sur la continuité

Si Star Trek: Discovery était un vaisseau spatial, ce serait un vaisseau flambant neuf, blindé d’effets spéciaux, lancé à pleine vitesse... dans une direction scénaristique qu’on a oubliée de...

le 15 mai 2025

4 j'aime

3