La plus que vive
le 5 juil. 2016
Un bijou
Ce livre est tout simplement admirable. Je me suis laissée porter par l'amour d'un homme pour son âme sœur et son admiration sans faille pour celle qui est partie trop tôt. Sans emphase, il excelle...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
"L'événement de ta mort à tout pulvérisé en moi...
... Tout sauf le coeur."
Très franchement, avec deux premières phrases comme celles-là, il n'y a pas besoin de faire de long discours pour dire pourquoi ce livre est magnifique. Un soliloque à deux, une conjugaison de la présence et de l'absence qui se fond en des mots qui portent en eux le poids de l'absolu, le poids de l'infini.
La plus que vive se lit difficilement, lentement, très lentement, non pas parce que le style est mauvais ou que sa syntaxe est défectueuse, mais parce que chaque phrase, chaque expression est lestée du poids infini de la perte de l'être aimé.
Une formidable ascension vers le Paradis, empreinte à chaque instant d'une parfaite délicatesse, d'une splendide tristesse à laquelle absolument tout le monde sans exception peut s'identifier. Christian Bobin est de ces hommes qui nous abreuvent d'une céleste éternité.
10
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Créée
le 26 mai 2020
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