le 20 mars 2013
un final qui fait pshitt
tout ca pour ca !! c'est le sentiment qui ressort à la fin de cette 1ere prequelle une lenteur non justifiée combinée à l'extrème rapidité de la fin fait figure de travail baclé et d'une asymétrie...
Nous arrivons à la fin de la première trilogie voulue par Robin Hobb. Cette fois, on ne peut pas dire qu’il ne se passe rien, mais le rythme reste étiré à l’extrême et la répétition des situations finit par uniformiser le récit. Les personnages sont plongés dans une souffrance constante, ce qui nivelle toute intensité dramatique et empêche les moments forts de se détacher. À cela s’ajoute un ton souvent geignard, avec beaucoup de bouderies et de jalousies qui donnent parfois l’impression de personnages relativement enfantins, ce qui affaiblit encore la tension.
Et puis, tout ce qui était soigneusement tenu en réserve sur l’univers nous est dévoilé d’un coup, presque brutalement, dans les deux ou trois derniers chapitres. Cela donne au livre un déséquilibre flagrant, avec une impression d’être gavé d’informations sans transition. Le final me semble gâché, surtout à cause du traitement réservé à Royal. Il était horripilant à souhait et donc l’un des personnages les plus intéressants avec le Fou, mais sa conclusion manque de force. Quant à l’usage de l’Art pour observer des scènes à distance, on en a déjà parlé, mais cela reste trop facile. Le fait que l’univers soit aussi opaque, notamment sur la technique de l’Art et du Vif, donne à Robin Hobb une liberté qui ressemble parfois à une porte de sortie commode.
Au final, c’est une conclusion bâclée pour une série qui fait passer le temps sans vraiment marquer. Tout est bouclé, au point qu’on pourrait s’arrêter là sans regret. Impossible d’imaginer comment cela va continuer, prochain arrêt Les Aventuriers de la mer. Et comme prévu, notre héros « christique » ne pourra jamais connaître la joie, il est là pour souffrir et se sacrifier pour le « péché » des autres.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Parcours littéraire 2025
Créée
le 27 nov. 2025
Écrit par
le 20 mars 2013
tout ca pour ca !! c'est le sentiment qui ressort à la fin de cette 1ere prequelle une lenteur non justifiée combinée à l'extrème rapidité de la fin fait figure de travail baclé et d'une asymétrie...
le 1 oct. 2010
Non non et non. On n'écrit pas des bouquins pour étaler ce genre de pseudo-héros. Des anti-anti-héros. Il n'y a pas de niveau de lecture sous lequel j'arrive à me permettre d'apprécier cette série...
le 14 août 2013
Comme le résumé si bien Fitz : "Les privations et les épreuves continuelles finissent par donner des journées monotones qui ont tendance à se confondre quand on les raconte" Je n’aurais pas mieux...
le 6 déc. 2025
On poursuit la Chronique des Pasquier avec ce quatrième tome, La Nuit de la Saint-Jean, qui s’ouvre en 1905 et marque un basculement clair dans la trajectoire de la famille. Comme le suggère son...
le 1 déc. 2025
On poursuit la Chronique des Pasquier avec ce troisième tome, Vue de la terre promise, moment charnière où la famille semble enfin toucher du doigt ce qu'elle poursuivait depuis deux volumes : une...
le 15 déc. 2025
Toujours dans un prolongement d’approfondissement de la Grande Guerre, je poursuis avec Au-dessus de la mêlée, recueil d’articles publiés par Romain Rolland entre août 1914 et mi-1915. Je connaissais...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique