Les membres du Cercle de lecture l'avait loué, l'une d'entre elle me l'a offert. Devant l'épaisseur du livre, je me demandais quand aurais je le temps de m'y plonger. Je dirais que jusqu'a la moitié du livre, je trouvais que les longueurs auraient raison de mon bon vouloir. Plus on li, et plus on a envie de continuer. Les retours en arrière sont souvent agaçant et on a tendance un peu à s'y perdre, malgré tout, le style est fluide et les dialogues sont direct ce qui allège la lecture et permet au lecteur de se plonger aisément dans l'oeuvre. Les personnages sont attachant, particulièrement Nola et surtout Luther. Mais cette oeuvre n'est au départ pas un roman policier, elle parle de la littérature, des problèmes rencontré par les écrivains souffrant du syndrome de la page blanche, houspillé par les éditeurs qui veulent avoir le prochain Best Sellers et par le public friand de se mettre sous l'oeil un bon roman et qui ne pardonne pas l'échec. Seulement voila, écrire un roman qui parle de la littérature uniquement peut être ennuyeux. Car c'est bien de la littérature dont il est question dans ce livre mais il fallait donner un corps, une structure et pour cela, quoi de mieux qu'une histoire policière bien menée. Marcus, guidé par son mentor accusé du meurtre d'une adolescente, harcelé par son éditeur qui ne pense qu'au succès, et par sa mère qui à elle seule est une caricature de la mère possessive. Plus on avance dans la lecture et plus on cerne les différents personnage de ce petit village. Ils ont tous un secret jalousement gardé et si tout se termine bien pour Harry et Marcus, la quiétude de ce coin de campagne du New Hampshire est définitivement bousculée. En un mot, si vous avez mis le nez dans ce livre, vous êtes fichue, vous ne vous en sortirez qu'après l'avoir terminé