J'avoue, le thème ne me me parlait pas, je n'y voyais pas un immense intérêt, si ce n'est de dire que j'avais lu du Romain Gary. En fait, c'est à la limite de la masterclass.
Déjà, Gary saisit parfaitement la vision de l'enfant naïf, pur, et si humain. Les 4 ans qu'il gagne le font mûrir, mais le font aussi déjà perdre une partie de son humanisme. Quand il écrit La vie devant de soi, Gary a 60 ans, semble tirer ses premières grandes conclusions sur la vie, et décide de les mettre dans son roman. C'est pétri de leçons sur la vie, et puis les personnages sont tellement attachants, démunis mais brûlants de vitalité et d'histoires personnelles. J'ai l'impression de ne me pas me rendre compte que la force de ce livre, c'est d'être si simple et si puissant à la fois.
Quelques citations :
- "Je tiens pas tellement à être heureux, je préfère encore la vie."
- "il faut aimer"
- “J'étais tellement heureux que je voulais mourir parce que le bonheur il faut le saisir pendant qu'il est là.”