Des documents : une photo, une lettre à un père et une déclaration signée de la ville de Liège et puis un brouillon. Tous ont un lien avec un certain Edmond. Seulement, dans l’arbre généalogique paternel, Edmond (1834-1865), l’ingénieur, en fut effacé. Son cheval porte le nom Schlemyl, drôle de nom ! Schlemil existe en yiddish et signifie l’éternel malchanceux, comme une caractéristique de l’histoire de la narratrice.
Au lendemain de cette découverte, la narratrice associe le geste héroïque d’Edmond à celui de son Vincent, son mari. Lui aussi a voulu sauver des eaux deux noyés. Seulement, lui fut « un sauveur sans sauvés », les deux étaient morts. Remontant la particularité de cet Edmond, la narratrice rouvre aussi ses carnets intimes et réorganise son propre passé.
Les recherches généalogiques se poursuivent mais ce qui fait la spécificité du Bel Obscur ce sont les similitudes avec la propre situation de la narratrice. Lorsqu’elle a découvert son homosexualité, elle a choisi de rester à ses côtés par fidélité à leur amour et à la beauté qui l’avait séduite.
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