le 28 mai 2023
Procès d'intentions
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Trois ans après Le Plongeur, plutôt réussi malgré sa dureté, un nouveau roman du Grec Minos Efstathiadis est publié dans la collection "noire" d'Actes sud. Dans Le couteau des sables, l'on retrouve le détective désabusé Chris Papas, aux prises avec une enquête qui le dépasse, principalement dans les rues de Paris, et non dans son pays natal, c'est raté pour ceux qui espéraient un peu de dépaysement. Quoique finalement, sans crier gare, le roman nous entraîne aussi dans un voyage mystérieux en Afrique, sur les pas d'individus pas très recommandables. Raconter succinctement un récit de cet auteur, qui a abandonné le métier d'avocat pour l'écriture, est une mission quasi impossible et il vaut mieux laisser le suspense intact, quitte à être interloqué par les inattendues méandres d'intrigues peu banales. Dans Le couteau des sables, il est question d'une vengeance très froide, de trafic d’œuvres d'art et d'un commerce d'un autre ordre qui touche l'humain. Le livre est relativement court et c'est le regret majeur car le temps de la réflexion n'existe pas alors que les révélations s'enchaînent dans une tonalité très sombre. La structure du roman est assez étrange, laissant parfois de côté la personnalité de son enquêteur, lequel, pourtant, de par son caractère saturnien et son amour immodéré pour sa compagne, une chienne nommée Betty Blue, mériterait un peu plus d'être développée. Ce sera pour le prochain "polar" de l'auteur, peut-être, si tant est que ce terme puisse qualifier les intrigues très alambiquées de Minos Efstathiadis.
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Créée
le 18 avr. 2023
Critique lue 16 fois
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