« Mon âme est pure ainsi que l’âme la plus pure » (« Élégie seconde », III, p. 27). Heureusement qu’il y a des vers plus solides pour remonter un peu le niveau. A priori, le Deuil des primevères, qui précède sa conversion, est le recueil le moins gnan-gnan de Jammes. Ça ne donne guère envie de lire les autres, bien qu’il faille reconnaître qu’on y trouve quelques beaux passages : les poètes symbolistes avaient aussi leurs qualités.
À lire à la rigueur pour se remettre d’un Sade, ou d’un Guillaume Musso.

Alcofribas
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le 13 juil. 2015

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