Les plus belles choses ont une fin....

Je reviens à ma lancée, que d"émotions que d'apprendre ce qui est arrivé à Jean après la Débâcle et la Commune qui en a suivi. Fidèle à la fin de ce roman, il part reconstruire la France avec son humilité paysanne. Et on apprend qu'il a survécu! Il a refait sa vie, avec le travail patient et parfois entêté du paysan. Il a même un enfant. Et ce passage en miroir nous fait replonger dans tous ces destins des Rougon-Macquart.... Du destin étrange des personnages de ce roman tout aussi étrange qu'est le rêve, jusqu'au rappel du destin scabreux d'Octave Mouret, de sa défaite face à une sainte qui refuse de céder à ses diableries mondaines. Le roman en lui-même rappelle le projet zolien, une tentative scientifique de cerner une époque, ses classes sociales, ses aspirations, son travail quotidien, ses fantasmes. Le roman est à la fois un bilan et l'explication d'un projet théorique et littéraire. Cependant, on y retrouve le goût de Zola pour les personnages, et ce fond romantique qui a toujours été là chez Zola, loin des raccourcis grossiers de l'éducation nationale. Ce syncrétisme n'égare cependant pas son lecteur, même si lire ce roman sans avoir lu au moins une bonne partie des précédents ne vous apportera pas grand chose, beaucoup de clins d'oeils vous échapperez. Je termine donc ces lignes en vous enjoignant à commencer Zola.