Sans doute né trop tard pour pleinement apprécier la lecture, je n'ai pas réussi à entrer dedans. Pour autant, force est de constater qu'il bénéficie d'une certaine aura dû à son auteur mort dès le début de la Grande Guerre et à la grande popularité de son roman. Ce n'est pas un hasard s'il a autant fait l'objet d'études approfondies.
Un roman d'aventure dont les protagonistes sont adolescents écrit au début du XXe siècle vieillit certainement mal, pour autant il témoigne de symptômes précédant la première guerre : la fin définitive du romantisme et le début d'un progrès technique destructeur qui débouchera sur la mort d'une génération entière de jeunes gens, dont Fournier fait partie.
Ainsi le parallèle fait par certains auteurs qui font de la jeunesse, l'adolescence, le refus des responsabilité ou le refus de grandir les grands sujet du Grand Meaulnes. Il y a matière a disserter tant la vie de Fournier fait échos au roman et à ce début de siècle pré-guerre.