Une vision au romantisme inversé du pouvoir russe,
parsemée des remarques d’un homme de l’ombre qui se veut cynique de réalisme machiavélique.
Mais la pensée existe-t-elle derrière la volonté de pouvoir et de richesse?
La pensée autre que le calcul ...
En Russie – nous dit l’auteur – seul le privilège compte, alors qu’en Occident ce serait l’argent roi...
C’est là un sujet pour dissertation,
qui laissera vraisemblablement la porte ouverte à toutes les réponses.
Suivrons-nous l’auteur et Baranov:
«Une Russie, machine à cauchemars de l’occident»
donnera-t-elle raison à Francis Fukuyama , “L’histoire humaine se termine avec nous”?
Et alors viendra le temps pour écouter Jean et les mots soufflés à son oreille par les vents de Patmos:
«Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.»*
Une romantique ingénuité captivante.
* Apocalypse 24 3,4