On m'a appris à finir ce que je commence, toujours. C'est cette règle de conduite stricte qui a fait que j'ai terminé la lecture de cette insulte à la SF commise par M. Werber.
Tout y est écrit à l'avenant, Werber ne s'encombre d'aucun soucis de vraisemblance ni de réalisme dans son récit. Ne dit-on pas que Rome ne s'est pas faite en un jour ? Qu'importe ! Werber fait sortir de terre une ville d'un demi million d'habitant, comme ça, à partir de rien, sous la simple impulsion du richissime mécène d'un projet bien naïf : transporter toute une civilisation vers un nouveau monde.
Werber pille le registre SF pour amener quelques éléments (la reproduction de la gravité dans le vaisseau, sa voile solaire,...) qui ne feront rêver que ceux qui n'ont jamais rien lu dans le genre.
On sent que même l'auteur n'y croit pas, c'était sans doute un travail purement alimentaire. A fuir.