Le Roi Lear par SkyMarmotte
L'histoire est celle du roi Lear, dupé par ses filles. Sans que l'on ne comprenne jamais vraiment pourquoi, il désire abandonner ses fonctions (tout en conservant les privilèges liés à son rang) et organise donc une cérémonie au cours de laquelle ses enfants doivent lui témoigner leur amour afin d'obtenir une partie du royaume. Goneril et Regan excelle dans le domaine et flatte avec excès leur père, tandis que Cordelia, sa préférée, se montre très concise. Lear, aveuglé par son égo et son tempérament d'enfant, déshérite donc cette dernière et la bannit. Les soeurs de Cordelia peuvent donc se partager le royaume, marquant ainsi le début d'un long voyage (aussi bien mental que physique) pour Lear qui prendra enfin conscience de la supercherie.
J'ai longtemps cherché un adjectif qui décrirait ce que j'ai ressenti à la lecture de King Lear, sans succès. L'oeuvre en elle-même est massive, et semble parfois interminable (Shakespeare aurait peut-être pu faire l'économie d'une ou deux scènes qui cassent le rythme de la pièce), mais cette tragédie familiale est un vrai régal pour le lecteur (ou le spectateur, je conseille d'ailleurs vivement la version de 2008 avec Ian McKellen).