Tout commence gentiment : un rossignol décide d'aider un jeune étudiant à conquérir une belle. Puis vient le sacrifice, pour le moins gore, du gentil rossignol pour... rien ! Les femmes sont superficielles, et tout le romantisme du monde ne fera jamais le poids face à la cupidité des femmes du monde. Ce n'est pas tant de la misogynie que la critique de la classe bourgeoise, que Wilde connaissait si bien, qu'il faut lire. Et quelle beauté de geste de finir sur une note aussi amère !
Cinemaniaque
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 69 sinon rien

Créée

le 26 janv. 2013

Critique lue 583 fois

3 j'aime

Cinemaniaque

Écrit par

Critique lue 583 fois

3

Du même critique

Frankenweenie
Cinemaniaque
8

Critique de Frankenweenie par Cinemaniaque

Je l'avoue volontiers, depuis 2005, je n'ai pas été le dernier à uriner sur le cadavre de plus en plus pourrissant du défunt génie de Tim Burton. Il faut dire qu'avec ses derniers films (surtout...

le 21 oct. 2012

53 j'aime

2

American Idiot
Cinemaniaque
7

Critique de American Idiot par Cinemaniaque

Il est amusant de voir comment, aujourd'hui, cet album est renié par toute une génération (et pas seulement sur SC)... À qui la faute ? À un refus de la génération née début 90 de revendiquer les...

le 13 janv. 2012

50 j'aime

3

Hiroshima mon amour
Cinemaniaque
4

Critique de Hiroshima mon amour par Cinemaniaque

Difficile d'être juste avec ce film : il faudrait pour pouvoir l'apprécier être dans le contexte socio-culturel de sa sortie, ce qui est impossible à reproduire aujourd'hui. Je distingue relativement...

le 4 juin 2011

50 j'aime

1