(...) Clairement ce tome 4 est donc un tome de transition. Le tome 5 se déroulant au même moment, on peut sans doute en déduire la même chose pour lui, et hurler devant donc près de 2000 pages de transition. Pour autant, pas de surprise, l’auteur n’étant pas le premier venu, il sait mener sa barque et captiver le lecteur par un sens de l’intrigue de plus en plus redoutable. On peut toujours arguer que Martin n’invente rien, mais on ne peut qu’admirer avec quelle maîtrise il parvient à manier la destinée de ces dizaines de personnages.
La logique voudrait que j’enchaîne avec le tome 5, puisqu’il se déroule en parallèle de l’intégrale ici présente. Pour autant, après avoir lu successivement les tomes 3 et 4, mais aussi les « préludes », le besoin de faire une pause se fait sentir. Autre problème : la cinquième intégrale n’est toujours pas disponible chez J’ai Lu, qui étale les parutions charcutées (l’intégrale 5 est divisée en 3 petits romans) pour ne pas tuer la poule aux oeufs d’or. Aux dernières nouvelles, la parution est prévue pour mars, mais rien n’est moins sûr…