le 17 nov. 2014
Bouddha
Bizarrement sobre, étrangement enjoué, Jack. Ou devrais-je dire Ray? Alter ego bouddhiste de l'éternel vagabond, poète apaisé à la limite de l'épanouissement. Manifeste sans prétention de l'errance...
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A la lecture des derniers mots de ce livre, c’est un goût terriblement amer qui m’est resté en bouche. Publié tout juste un an après l’excellent Sur la Route, les Clochards célestes reprend les fondamentaux de Sur la Route (cette idée de liberté, de « voyage » de ville en ville et toujours centré sur une amitié profonde avec certains des protagonistes…), mais en y ajoutant une certaine spiritualité. En effet, tout au long du récit, on retrouve un Kerouac (Raymond ("Ray") Smith dans le bouquin) très attiré par la pensée bouddhiste.
Alors, non pas que la pensée bouddhiste me dérange, mais c’est surtout le fait d’adosser cela à un personnage tel que Kerouac dans une histoire similaire à celle de Sur la Route.
En somme, je suis quelque peu déçu par ce livre, mais grade tout de même une entière estime pour ce cher Jack.
Fais la charité sans aucune arrière-pensée charitable, car la charité n’est qu’un mot.
Le silence est une montagne dorée.
Quand tu parviendras au sommet de la montagne, continue à monter.
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie, demain vous serez tous morts.
Tous les clochards veulent être millionnaires.
Bois du vin et tâche de retrouver ton bon sens.
J’y allai de ma petite larme. Après tout, un homme sans foyer a bien le droit de pleurer : le monde entier semble dressé contre lui.
Le dernier pêché, le plus grave, est d’avoir raison.
Leurs têtes sont pleines de rêves et de fausses notions.
De toute façon, tout finit toujours par des larmes.
Sommes-nous venus au monde à seule fin de perdre ceux que nous aimons, nos amis chers, un par un, et jusqu’à notre vie même pour le prouver ?
Créée
le 18 oct. 2017
Critique lue 974 fois
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