Les quatre accords troudbals

Dans ce que je conchie, il y a les vulgarisateurs.

À mes yeux : une sorte d'ancêtre de l'influenceur.

Etienne Klein en est un par exemple.

Avec son "ultracrepidarianisme" (Grosso merdo: j'ouvre ma gueule sans trop bien savoir de quoi je parle) Il a mis un mot dans la bouche de niais qui te le balancent à toutes les sauces alors qu'eux-mêmes ont vu sa vidéo de huits minutes (celle qui tournait période Covid) c'est dire s'ils savent de quoi ils parlent.

Ça vole haut.

Le mec un de ses fonds de commerce est de rendre accessible aux profanes, donc à plein de feignasses qui veulent la connaissance sans en payer le prix, le moyen d'ouvrir leur gueule quand même.

Il leur offre ce concept sur un plateau, puis il critique ceux qui affirment une chose en ayant survolé un sujet.

J'ai envie de lui dire "Quand on vulgarise, faut pas s'étonner quand les gens l'ouvrent sans vraiment savoir de quoi ils parlent...

J'exagère moi aussi il m'arrive de regarder ses vidéos mais il m'a énervé. Quand je repense à tous ces...ces...je vous laisse le choix de l'insulte...qui me sortaient d'un air docte :

"Alors là, ce que tu fais, ça s'appelle de l'ultracrépidianisme. Tu sais ce que s'e..."

Ferme ta gueule (avec la voix de Karl Hungus dans The Big Lebowski... Cette manie de mettre des majuscules partout dans les titres... Je mets même pas de majuscule à mon prénom alors que je le vaux bien... J'enlèverai mon nom de famille tant je ne représente que moi et moi-même. J'emmerde mes ancêtres. Il est où l'argent ?)

C'était l'intro.

Je voulais parler des Quatres accords Toltèques.

Livre que des amis ou connaissances m'ont recommandé plus d'une fois.

Ce à quoi j'ai pour coutume de répondre :

"si t'es pas foutu d'te connaître toi même connais moi au moins moi"

Qu' ils retournent faire de la slack line en écoutant du reggae et en fumant des pét' au lieu de me recommander des livres.

Confondent le bien-être et la sagesse.

Blablabla "pour te changer l'intérieur"

Avec de la sagesse IKEA ?!

(vais l'offrir à ma sœur tiens).

Quelle niaiserie ce bouquin.

Du moins pour moi.

Je me suis mangé la Bhagavad-Gita, Le Traité des cinq roues, L'esprit Indomptable, Le Tao Te King (of course), Le Traité du Vide Parfait, Le Rêve du Papillon, Le livre des haltes, Maître Eckhart, Ignace de Loyola, Al Ghazâlî (son intro de je ne sais plus quel livre est, d'après moi, à l'origine du Discours de la méthode), Al Moustapha (celui-ci j'viens d'l'inventer) Al Chaipluqui et tous les Al quelque chose (même Capone). .. et j'ai médité les paroles de chacun de ces textes ou hurluberlus.

Dans mon 9 mètres carrés universitaire je dormais sur une peau de mouton la fenêtre ouverte en hivers.

Je travaillais mes sens en me bandant les yeux pour circuler chez moi (véridique)

Et chui toujours bien loin d'un soupçon de sérénité. (Par contre je suis extrêmement nonchalant).

Et un troudbal te vulgarise tout ça.

Et il t'appelle ça "les quatre accords mon cul" (À peine plus de pages que la Bhagavad-Gita a elle seule mais déjà beaucoup trop pour un simple rouleau de PQ spirituel... Très très loin de la Mahabharata).

Et des millions de troudbals ont atteint le Satori de la grande gueule et vont te donner des leçons de compréhension d'eux-mêmes et de l'Univers.

De l'infiniment petit , médiocre ,et ce, même à l'échelle humaine, à l'infiniment grand , même pas 150 pages et quatre accords i paraît (...cinq pour arrondir les fins de lui) .

J'ai envie de dire : la sagesse, la compréhension de soi-même, etc... C'est pas un vulgarisateur à deux balles qui va vous fournir ça.

Il faut payer le prix.

Le prix, pour les étudiants, c'est pas un master. À ce prix là t'es à peine l'ombre d'un escroc (y'a qu'à voir les psychologues).

Avec un doctorat ? Niveau escroquerie tu deviens pas trop mal.

Les spirituels? Avec les quatres accords Toltèques il vous faut encore... Hmmm... Minimum dix mille ans de vie, quelques enfants, quelques décès et pas mal de cycles de réincarnations (celui qui n'entend rien au caractère éphémère de la vie et à l'impermanence des choses peut se les foutre où je pense les quatre accords).

Pourquoi est-il aussi méchant ?

Parce-que. (je rêve d'avoir un costume d'orangina rouge).

Et quand je suis mal luné, que j'ai un coup dans le nez, et que je vois défiler des "si vous aussi vous voulez que vos enfants comprennent leur moi profond... Blablablacar... "(réellement entendu dans un blablacar).

Wesh. Sur les sentiers de la sagesse c'est toi l'enfant.

Va t'extasier sur Avatar et laisse les gosses tranquilles.

Ils ont déjà assez à faire avec l'écriture inclusive, savoir s'ils sont non binaires ou KAMEHAMEHA++, et l'avenir peu radieux qui se profile.

Pourquoi l'avenir en fait ?...

Ne vit-on pas un présent où l'on pratique encore le Génoci... Ah... On me dit dans l'oreillette que "c'est pas comparable"

Alors comparons.

C'est partie pour une énoooooorme parenthèse.

Du pouvoir des mots, de leur(s) sens, et autres conneries du même genre.

Qu'est-ce que c'est que ça, s'il vous plaît?

C'est le titre.

Je ne sais pas encore où va ce sous texte.

Mais comme me l'ont enseigné les spécialistes :

Allons-y d'abord et ensuite on verra.

Quand j'étais gamin, on me bassinait (et pas que moi) avec un truc.

J'étais rêveur à l'époque.

Il était difficile de me faire entrer un truc dans la tête.

Surtout quand je me disais "voici la théorie, voyons voir la pratique".

C'était... J'ai du mal à mettre le nez dessus (et vous savez que je suis nasalement bien pourvu)...

Le devoir de quelque chose...

C'était d'ailleurs un devoir qu'il a fallu souvent réviser dans ma scolarité...

Il y était question d'êtres humains blonds aux yeux bleus il me semble.

Je crois me rappeller qu'ils étaient pas très sympas avec d'autres êtres humains.

Qui me ressemble étrangement vachement il me semble.

Je me rappelle un peu que ça me foutait les larmes aux yeux.

Des larmes ont coulé sous ces mêmes yeux depuis.

Et l'écho d'un rire s'est réverb... réfl... s'est quelque chose sous les ponts.

Et j'ai lu des trucs.

Par exemple : "les victimes d'hier sont les bourreaux de demain".

Ça je m'en rappelle.

Mais on est au jour d'aujourd'hui comme disent les flics et les footballeurs (oui je sais je l'aime celle-là).

Depuis le 7 octobre pour certains.

Et depuis 1948 pour d'autres.

Mais qui suis-je pour décider de le jour d'aujourd'hui des autres ?

Après tout chacun voit son jour d'aujourd'hui à sa porte(ée).

J'ai également lu que "La menace du plus fort me fait toujours passer du côté du plus faible.”

Ces mots m'ont ému.

Et ils sont gravés dans mon cœur.

Je ne les oublierais pas.

Pas besoin de me les faire tatouer sur la peau.

C'est ce qu'on peut appeler la puissance des mots.

Mais je constate que certains mots ont été créés.

Et qu'on tergiverse dessus.

Au hasard... "génocide".

Drôle de mot à mes yeux.

Le mot "barbarie" me convenait pas trop mal.

"Colons".

On m'a appris que c'était un mot à caractère péjoratif.

Pourtant on l'emploi de manière assez relax.

On pourrait faire un effort.

On dit bien "technicien de surface" pour un balayeur.

Ou "hôtesse de caisse" pour une caissière.

On pourrait dire "neo palestiniens" plutôt que colons (celle-ci c'est dédicace pour un pote).

Pour faire bien.

Pour faire propre.

(Soit dit en passant la vue à l'air dégagée à Gaza. Très belle vue sur la merde. Je mets ça entre parenthèses car apparemment la vie là bas y est).

Je découvre d'autres choses à propos des mots.

Apparemment (tout n'est qu'apparences ou apparas il paraîtrait) on peut tu... Ôter de l'existence des gens (sur ce genre de textes faut pas employer certains mots et encore moins les accumuler) de l'ONU, des journalistes, blesser des casques bleus...et être encore considéré comme une démocratie. (sacré mot celui-ci).

J'aime les mots.

Mais c'est une drôle d'époque où l'on doit en user avec parcimonie.

Mais je suis moi.

Et j'm'en bat les steaks.

Je n'oublie pas le devoir de mémoire.

Les sages musulmans d'une autre époque, lorsqu'ils prêchaient, disaient "je vous le dis à vous, je me le dis à moi".

C'est pour ça qu'on dit du Coran que c'est un rappel.

Je suis plus croyant pour un sou.

Mais j'ai pas oublié.

Ce que je fus.

Et j'essaie de me rappeler de l'être encore un peu.

Et j'utilise mes mots pour le rappeler.

Mes derniers mots ? :

L'histoire jugera, et Dieu sait qu'elle reconnaîtra les siens.

Fin de la parenthèse. (j'suis un peu vénère contre ce truc qu'on appelle l'humanité en ce moment... Et j'place s'que j'veux où j'veux et c'est souvent dans la gueule).

Où en étais-je?

Ah oui.

Les enfants de Toltèques qu'on veut éveiller.

Surtout que s'ils s'éveillent y'a plus de chances qu'ils voient des morts partout que des licornes chevauchant des arcs en ciel.

Une seconde, mon coloc regarde le dernier One Piece.

"Luffy il était en train de galèrer contre Kizaru, il a mangé 20kilos de viande et maintenant il le défonce."

On en dit quoi de ça les vegans hein?!

Qu'il faut cancel culture Luffy?!

Et oui.

Quand vous bouffez une plante vous otez la vie à un être qui tend vers elle.

Si vous aviez un troisième oeil vous le sauriez.

Facistes.