C'est un roman dont, selon la formule consacrée, « on ne sort pas indemne », mais dont la langue opère de façon si puissante qu’on n’a aucune envie de le terminer.
Ce livre sommeillait sur mon étagère depuis près de 6 ans, j’en connaissais la réputation telle qu’évoquée sur la quatrième (« Depuis des décennies, les lecteur des Saisons forment une sorte de confrérie d’initiés ») mais c’est seulement à l’aube de mes 40 ans que je le découvre et suis enfin capable de le savourer à sa juste valeur.
Plusieurs fois pendant ma lecture – trop courte, bien trop courte (un peu plus de 200 pages) – j’ai dû reposer le livre pour souffler tant certaines scènes sont à la limite du soutenable, semblent sorties d’une vision horrifique d’une singularité extrême. Impossible pour moi de déflorer le plaisir de la découverte mais croyez-moi : Maurice Pons va très loin dans l’horreur, toutefois sans s’y attarder avec complaisance, vous verrez. Atroces visions et, dans le même temps, un humour omniprésent qui tend à changer le gore en grotesque, en farce (je repense à la scène avec l’âne et le héros dans la caverne du « soigneur » Croll). (ceux qui savent savent)...
Le reste de ma critique sur mon site :
https://anaislefaucheux.com/les-saisons-1965-maurice-pons/